Insécurité : et si Haïti cherchait le soutien d’autres pays, sans l’ONU?

Insécurité : et si Haïti cherchait le soutien d’autres pays, sans l’ONU?

Alors que les Nations Unies tournent en rond concernant la demande urgente de déploiement d’une force internationale en Haïti, la situation sécuritaire s’envenime de plus en plus.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Cette semaine, sur une station de la capitale, l’historien Georges Michel, réagissant sur le kidnapping de son collègue Pierre Buteau, chez lui à Thomassin 32, a clairement demandé aux autorités de chercher l’aide d’autres pays. « Si les Nations Unies ne veulent pas voler à notre secours, faisons appel à Cuba », a-t-il lancé.

Les gangs sont régulièrement alimentés en armes et en munitions, face à une police mal équipée et dont l’effectif diminue constamment. Le drame survenu à Liancourt, cette semaine, ne fait que renforcer l’idée que la police nationale ne peut, à elle seule, résoudre ce problème de sécurité et mettre les gangs hors d’état de nuire.

Si l’idée d’intervention en Haïti d’une force internationale ne fait pas l’unanimité chez les Haïtiens, il est un fait que le renforcement de la police nationale est une nécessité. Les Haïtiens cherchent par tous les moyens à quitter le pays, pour fuir l’insécurité principalement.

Aux autorités haïtiennes de se montrer, pour une fois, conscientes de l’urgence de l’heure. Il faut, comme l’aurait dit le feu professeur Leslie Manigat, que quelque chose change. Prouvez que vous êtes à la hauteur de vos responsabilités et tournez-vous vers les vrais amis d’Haïti pour trouver l’aide qu’il faut !

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