Insécurité : Jovenel Moïse renouvelle sa confiance en Rameau Normil

Insécurité : Jovenel Moïse renouvelle sa confiance en Rameau Normil

Alors que les victimes de l’insécurité augmentent face à une institution policière dont l’efficacité est à démontrer, le numéro un de la PNH, Rameau Normil, continue de bénéficier de la confiance du président de la République, Jovenel Moïse.

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Depuis plusieurs mois, les familles haïtienne vivent dans la peur. Pour cause, la remontée du phénomène de kidnapping. Les cas d’assassinat sont également répétitifs. Le dernier en date, qui soulève l’indignation de toute la société, est celui de l’écolière Evelyne Sincère. Mais la réponse de la PNH se fait encore attendre.

Interrogé sur la question, Jovenel Moïse a renouvelé son support au directeur général de l’institution policière. “S’il est encore en poste, c’est parce que j’ai confiance en lui”, a affirmé le chef de l’Etat, qui s’est dit profondément choqué par la mort tragique de la jeune bachelière du lycée Jacques Roumain.

Le Palais national n’entreprend aucune relation avec des bandits, aux dires du premier citoyen de la nation. “Nous ne tolérons jamais ceux qui alimentent l’insécurité”, a-t-il poursuivi, saluant au passage l’arrestation de trois autres présumés complices dans l’assassinat d’Evelyne Sincère.

En ce qui concerne le manque de résultat des forces de l’ordre, Jovenel Moïse impute la responsabilité au Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN) ayant à sa tête le Premier ministre Joseph Jouthe. Si les bandits ne sont pas encore hors d’état de nuire, c’est au DG de la PNH de donner des explications, pense Jovenel Moïse.

Affaire Dorval : Jovenel Moïse clame son innocence

“J’ai trois ans au pouvoir, j’ai les mains propres”, s’est vanté Jovenel Moïse, pour nier toute implication dans l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval. “Deux minutes après le crime, les images envahissaient les réseaux. C’est ma femme qui m’a montré la photo de la victime”, a révélé M. Moïse, pour dire qu’il s’agissait d’un crime planifié.

Alors que quatre présumés auteurs du crime dont deux réputés proches du pouvoir ont été arrêtés, auditionnés au parquet et incarcérés au pénitencier national, le locataire du Palais national a promis tous les efforts de l’exécutif pour que la lumière jaillisse dans ce dossier. “Si un proche se serait impliqué dans un cas de meurtre, il paiera seul le prix”, a averti M. Moïse.

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