Le fils aîné du président Jovenel Moïse, Joverlain Moïse, qui se lance dans la quête de justice pour son père assassiné le 7 juillet 2021 dernier, a rejeté le mea culpa du président colombien, pourtant salué par l’ancien premier ministre Claude Joseph et l’organisation travaillant pour la défense des droits humains, Human Rights Watch.
« En tant que fils et citoyen haïtien, je demande justice, pas des excuses. Mon équipe juridique et moi voulons des réponses », a-t-il indiqué pour rejeter la demande de pardon du président colombien.
Mon équipe juridique et moi voulons des réponses, poursuit-il, avant de demander s’il existe un résultat d’enquête internationale confirmant que le président Moïse a bel et bien été assassiné par des
mercenaires colombiens. Si oui, qui a commandité l’assassinat ? D’où ? dit-il.
Par ailleurs, il a demandé quel est le degré d’implication de la compagnie américaine,
CTU (Counter Terrorism Unit), celle qui était chargée de recruter les anciens militaires colombien. « Qui a payé ? Pourquoi ? », a-t-il questionné avant de conclure son message.