À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le Collectif Défenseurs Plus a attiré l’attention du public en général, l’Etat en particulier en rappelant que depuis 1993 cette journée a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies sur recommandation de la 26e session de la Conférence générale de l’UNESCO.
Rappelant que la liberté de la presse en Haïti est l’un des acquis des luttes de 1987, le Défenseurs Plus, organisation de défense des droits humains dénonce les difficultés confrontés par les travailleurs de la presse dans l’exercice de leur profession (accès limité à l’information et faible salaire entre autres).
Néanmoins, il salue le courage et le dévouement des journalistes qui défient les risques pour obtenir des informations crédibles.
En outre, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le Collectif Défenseurs plus exhorte les autorités compétentes, à prendre des mesures en vue de garantir un bon cadre de travail aux professionnels de la presse.
Par ailleurs, la garantie du droit à la liberté d’opinion et d’expression est une prérogative de l’Etat, conformément à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme stipulant : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».
L’Etat doit garantir la protection, et la sécurité des journalistes qui informent le public. Ceci les permettra d’exercer leur profession en toute quiétude. En effet, la presse constitue une force vive dans un état de droit démocratique.
En ce 3 mai 2019, nous devons célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse dans le pays, défendre l’autonomie et l’indépendance des médias, souligne le Collectif.
De plus, ce 3 mai doit être une journée de réflexion sur le rôle des médias en général, elle doit servir de prétexte en vue de produire des réflexions sur le rôle des médias pour la sauvegarde de la démocratie dans les périodes difficiles, conseille en dernier ressort le Collectif Défenseurs Plus.