Jovenel Moïse menace de prendre son bistouri pour accoucher l’électricité

Jovenel Moïse menace de prendre son bistouri pour accoucher l’électricité

Une nouvelle fois, le président de la République Jovenel Moïse est monté au créneau pour dénoncer un groupe de personnes qui l’empêche de réussir son projet visant à fournir du courant électrique à la population haïtienne.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Ce vendredi 1er mai, à l’occasion de la fête de l’Agriculture et du Travail, le garant de la bonne marche des institutions a réservé une grande partie de son discours au secteur énergétique du pays.

Au cours de son intervention, Jovenel Moïse a donné une explication un peu floue sur le rationnement drastique en électricité que connait le pays actuellement. Pour lui, c’est du boycottage.

“Il n’est pas possible que certaines zones de Port-au-Prince ne soient pas alimentées en électricité pendant cinq ou six jours, alors que l’ED’H dispose de 45 circuits au total et peut produire entre 70 et 75 MW”, a-t-il dit, précisant que cette production peut alimenter 1/3 de ses circuits. “Gen yon ti mo yo rele bòkotaj”, a murmuré le chef de l’Etat, sans en dire plus.

Pourtant, le locataire du palais national a réitéré son engagement à fournir de l’électricité dans le pays en dépit du fait, dit-il, qu’un petit groupe jure de faire basculer ce projet tant chéri, qu’il a comparé à une femme en mal d’enfantement.

Pour sauver cette femme en détresse (son projet) que des individus veulent à tout prix boycotter, le premier citoyen de la nation menace de s’armer de bistouri. “Si l’accouchement ne peut pas être fait de façon normale, la population haïtienne doit s’attendre à une intervention chirurgicale”, a t-il prévenu, en exhortant le ministre des Travaux publics de continuer à travailler pour mieux contrôler la distribution de l’électricité dans le pays.

Jovenel Moïse, si déterminé dans son projet d’électrification, mise encore sur les 150 millions de dollars de Taïwan. À ce propos, il a souligné que des hauts gradés du pays ont concocté un plan pour bloquer le décaissement de ce fonds. Désormais, seul au poste, il a promis de tout faire afin de bénéficier de ce soutien financier taïwannais pour pouvoir arranger le réseau électrique de Port-au-Prince, vieux de plusieurs dizaines d’années.

2 commentaires

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2 Commentaires

  • Antoine Langomier
    3 mai 2020, 02:57

    Map fè komantè pita, avan 6è PM.

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  • Antoine Langomier
    3 mai 2020, 20:09

    Je ne comprends pas cette partie, "au cours de son intervention, Jovenel Moïse a donné une explication un peu flou sur le rationnement drastique en électricité que connait le pays actuellement. Pour lui, c’est du boycottage." Dans ce cas, il n’est pas vraiment pas le Garant des Institutions. Un président digne de son nom ne signifie pas un citoyen lambda. Si toutefois, il est question de Boycottage, il revient à dire, ces gens prennent fait et cause pour les saloperies qui avaient comploté contre le père de la patrie, le grand Jean-Jacques Dessalines. Maintenant, le rôle du président est de sévir contre les associés des compagnies de Blackout. PA GEN PLENYEN!
    Si un certain Évans Paul n’était pas un allié du pouvoir, il ne manquerait pas d’affirmer, "délivrer ou désister." Et je mets Maguy Durcé en Défi de démentir.

    Bien avant le 7 février 2017, j’avais affirmé sur le site du quotidien Le Nouvelliste, le président Jovenel Moise sera dans la FOSSE AUX LIONS. Comme à l’accoutumée, Antoine Langomier avait vu juste. Au bout du compte, "peyi lock" a été un bon allié de Jovenel Moise et des "tèt kodèn." Il a éclairé la lanterne de JOMO sur le fonctionnement du pays.

    De nombreux membres du secteur de blackout et de l’establishment antinational étaient des alliés des zefeyis de "pays lock" pour l’avènement de Privert II. Le président JOMO n’était pas assez averti pour savoir, il ne pouvait pas Krab Kò l, en attendant de passer le pouvoir à X ou Y, dans la pure tradition lavalasienne.

    C’est dommage, en voulant satisfaire l’Oligarchie et son mentor politique, JOMO avait oublié les "tèt kokèn." Le "pays lock" a enfanté, "ti rès la se pou pèp la." À la vérité, gen kèk Lasibab ki kòmanse tonbe vre. Le Système reste intact dans ses fondements.

    À part le "Core Group," le Covid-19 est devenu un autre allié de JOMO, en attendant le déclenchement des hostilités. OUF! Il y a la formation d’un nouveau CEP, la durée du mandat de Jovenel Moise et les élections.

    L’Observatoire

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