Barbancourt

le rhum des connaisseurs

La formation du nouveau CEP est, à l’évidence, dans l’impasse. Comme convenu dans l’accord politique pour une gouvernance apaisée et efficace de la période intérimaire, le chef du gouvernement devrait nommer de nouveaux membres représentants de différents secteurs au sein de l’institution électorale.

Cependant, plusieurs structures contactées en ce sens ont rejeté la proposition du Dr. Ariel Henry. C’est le cas du «Sant Karl Levêque» qui a décliné l’invitation du locataire de la Primature pour entreprendre les démarches en vue de la désignation du représentant du secteur des droits humains au CEP.

Même son de cloche au niveau de la Conférence Episcopale. Aux dires des représentants de l’Eglise catholique, le moment n’est pas favorable à la formation du CEP. Les attentes de la population ne sont pas prises en compte.

Au niveau des organisations de femmes, les violons ne s’accordent pas autour de la démarche. Plusieurs structures féministes dont SOFA, Fanm Yo La, Fanm Deside et Femmes en Démocratie n’entendent pas part au processus de désignation de leur représentante au CEP.

Une des candidates au poste, Guerline Résidor, a jeté l’éponge. Elle accuse le secteur démocratique et populaire de vouloir contrôler la représentante des Femmes au CEP. Guerline Résidor vient de l’organisation KRIFA.

Invitée également à désigner un représentant du secteur protestant au sein de l’institution électorale, la Fédération Protestante d’Haïti (FPH) a accusé réception de la lettre. Cependant, son numero un, le pasteur Calixte Fleuridor, dit n’avoir pas encore donné suite à la démarche. Pour lui, la question sécuritaire reste la priorité du moment, car des pasteurs et fidèles sont encore entre les mains de leurs ravisseurs.

Ro_B