Dans un communiqué publié le 3 février, le Directeur Général de la PNH, Léon Charles, dit constater qu’un infime groupe de policiers se livre à des actes de banditisme qui ternissent l’image de l’Institution et indignent les citoyens qui en sont victimes.
“Trois policiers et un ex-policier ont été surpris à Miragoâne en support à un mouvement politique à bord d’un véhicule sans plaque avec des armes lourdes qu’ils ont osé pointer contre d’autres policiers qui tentaient de les intercepter à Petit Goâve”, a rapporté le DG de la PNH.
Au moins deux autres policiers ont fait usage de leurs armes pour créer la panique dans un parcours carnavalesque au Champs-de-Mars, souligne la PNH qui mentionne que des actes similaires ont été aussi constatés à Jacmel où des soupçons planent sur l’implication de policiers dans l’incendie de stands.
L’année dernière à pareille heure, se souvient l’institution policière, certains d’entre eux ont brûlé des matériels de l’État et des biens privés.
« Ces dérives s’éloignent des principes policiers et se rapprochent de pratiques politico-criminelles. Or, I’histoire récente a montré que des groupuscules qui dévient des principes institutionnels finissent par causer la perte de l’institution elle-même », met en garde le commandant en chef de la PNH.
La police rappelle à ces policiers et à d’autres qui seraient tentés par de telles aventures, que le Haut Commandement ne tolère point qu’en son sein, des groupes se marginalisent pour imposer leurs lois à l’institution et à la population par la violence.
En conséquence, la PNH se propose de sévir avec la plus grande rigueur contre ce groupe qui pense pouvoir déstabiliser l’institution policière qui doit être une et indivisible.