La rareté de carburant persiste de plus belle

La rareté de carburant persiste de plus belle

Faux! Archi-faux ! Aucune disposition n’a été prise par les autorités, encore moins par le bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD) pour permettre aux stations d’essence de recommencer à fonctionner normalement.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Quelques gallons de gazoline ont été distribués aux pompes, insuffisants pour répondre à la grande demande des automobilistes.

Les stations-services ne désemplissent pas. Partout, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, à Pétion-Ville et dans les villes de province, de longues files de voitures se bousculent au portillon pour s’approvisionner en carburant.

La vérité est au fond du puits. À ce sujet, les autorités mentent comme ils respirent. Des informations laissent croire qu’entre les compagnies pétrolières et BMPAD rien ne va plus. Un féroce bras de fer les renvoie dos à dos.

C’est le marché qui est en jeu. Les grandes entreprises voudraient reprendre le contrôle.

Autour du dossier du carburant, il existe beaucoup de non-dits.

La question relative au manque de dollars au niveau de l’État pour payer les bateaux accostés dans la rade de Port-au-Prince n’est que l’arbre qui cache la forêt.

Le fait est que: la rareté de carburant persiste. Les autorités nous mentent. Les automobilistes en pâtissent.

Et puisque l’essence est un produit transversal, c’est presque toute la population haïtienne qui en fait les frais.

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