Le comité consultatif indépendant rend public son avant-projet de la nouvelle Constitution

Le comité consultatif indépendant rend public son avant-projet de la nouvelle Constitution

Le comité consultatif indépendant pour l’élaboration de la nouvelle Constitution a présenté, ce vendredi, 29 janvier 2021, l’avant-projet de la nouvelle Constitution. Les membres du comité ont, d’entrée de jeu, fait un rappel des travaux qui avaient commencé en 2008 par le groupe de travail sur la constitution (GTC) mis en place par l’ex-président René Préval.

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L’une des membres du comité consultatif indépendant pour l’élaboration de la nouvelle Constitution, Mona Jean, informe que les droits fondamentaux garantis par la constitution de 1987 sont respectés dans leur intégralité dans ce projet de la nouvelle constitution.

Parallèlement, dans les finances publics, il y a des nouveautés, c’est-à-dire la lisibilité et la transparence des finances publiques sont assurées. La lutte contre la corruption est mieux encadrée. Les finances publiques doivent être transparentes, a fait savoir Mona Jean.

Selon les recommandations des experts, la pluri-nationalité sera reconnue par cette nouvelle constitution. Tous les Haïtiens auront un accès égal à tous les postes listés dans la constitution. Selon Mona Jean, le président de la république et les membres du CEP n’auront pas cependant accès à la double nationalité, prévient-elle.

Plus loin, elle a parlé du quota de 40 % de femmes qui sera reconnu à tous les niveaux de la vie nationale notamment dans les services publics. Elle a mis l’accent sur l’abaissement de l’âge d’accès aux fonctions électives. Un jeune âgé 25 ans pourra se présenter aux élections législatives, il suffit qu’il dispose d’une profession ou d’un métier, informe Mona Jean.

Cette dernière précise toutefois que les membres du comité consultatif indépendant pour l’élaboration de la nouvelle Constitution n’ont pas encore rencontré les acteurs concernés par l’élaboration de ce projet. Elle cite en exemple des organisations de femmes, des représentants du CSPJ, de l’école de la magistrature. Ils ont jusqu’au 26 février pour soumettre le projet aux acteurs institutionnels et aux organisations de la société civile.

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