Le coronavirus dans le monde : près de 50 000 morts aux Etats-Unis, après l’une des pires journées

Le coronavirus dans le monde : près de 50 000 morts aux Etats-Unis, après l’une des pires journées

Barbancourt le rhum des connaisseurs Le directeur des pompes funèbres pour les vétérans devant le cercueil de George Trefren, 90 ans, un vétéran de la guerre de Corée, mort des suites du Covid-19, le 23 avril à Denver, dans le Colorado. La pandémie due au coronavirus, qui a tué au moins 186 500 personnes dans

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Le directeur des pompes funèbres pour les vétérans devant le cercueil de George Trefren, 90 ans, un vétéran de la guerre de Corée, mort des suites du Covid-19, le 23 avril à Denver, dans le Colorado.
La pandémie due au coronavirus, qui a tué au moins 186 500 personnes dans le monde, dont près des deux tiers en Europe, continue de perturber la vie d’une grande partie de la planète. Plus de 2 675 000 cas ont été diagnostiqués dans 193 pays et territoires.
En Europe, les pays les plus durement touchés sont l’Italie (25 549 morts), l’Espagne (22 157), la France (21 856) et le Royaume-Uni (18 738).
Aux Etats-Unis, le Congrès vote un nouveau plan d’aide

Les Etats-Unis ont connu l’une de leurs pires journées depuis le début de la pandémie, avec 3 176 morts enregistrés sur vingt-quatre heures. Le pays de loin le plus touché par l’épidémie déplore près de 50 000 morts.
Dans le même temps, le Congrès a approuvé jeudi un nouveau plan d’aide de 483 milliards de dollars pour soutenir l’économie et les hôpitaux, tout en renforçant les capacités de dépistage. Face à l’explosion du chômage et la paralysie de l’économie américaine, le Congrès et la Maison Blanche ont négocié ces mesures qui comprennent 320 milliards de dollars de prêts destinés aux petites et moyennes entreprises.
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Objectif : leur permettre de maintenir leurs employés en poste. L’Etat fédéral garantit ces prêts, en s’engageant à annuler la dette si l’entreprise bénéficiaire garde ses employés ou réembauche ceux qui ont été licenciés. Les mesures incluent également 60 milliards de prêts destinés à d’autres secteurs sinistrés, notamment dans l’agriculture, 75 milliards d’aides aux hôpitaux et 25 milliards pour renforcer le dépistage du coronavirus, un facteur jugé clé pour pouvoir relancer l’activité. Le président, Donald Trump, devrait rapidement promulguer ce plan.
Début de ramadan sous confinement dans de nombreux pays

Presque tous les pays musulmans ont fermé les mosquées et demandé aux fidèles de prier chez eux, imposant parfois des couvre-feux pour empêcher la propagation du virus, comme au Niger, où des émeutes sont redoutées.
L’Algérie, où l’on dénombre un peu plus de 400 morts, va de son côté assouplir, à compter de ce vendredi, les restrictions imposées face à l’épidémie due au coronavirus. Le couvre-feu nocturne va être raccourci et le confinement total instauré près de la capitale Alger levé. En revanche, l’Egypte prolonge son couvre-feu nocturne pendant le mois de ramadan et l’Indonésie interdit toutes les liaisons, aériennes ou maritimes, jusqu’en juin.
Assouplissement du confinement en Afrique du Sud

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a, lui, annoncé jeudi un « assouplissement » très progressif, à compter du 1er mai, du confinement très strict en vigueur depuis le 27 mars. « Les habitants ont besoin de manger, de gagner leur vie, les entreprises ont besoin de produire et de vendre, elles ont besoin de générer des revenus et de garder leurs employés », a argué le chef de l’Etat lors d’une allocution télévisée.
Le niveau d’alerte sanitaire, actuellement au plus haut (5), va redescendra d’un cran le 1er mai, permettant à « certaines activités de reprendre », à condition de prendre « des précautions extrêmes pour limiter la transmission du virus », a ajouté le président Ramaphosa, laissant le soin à ses ministres de rentrer dans le détail des industries et services concernés. Il a cependant encouragé les entreprises à maintenir le télétravail « quand cela est possible ».
La situation s’aggrave en Amérique latine

Le Brésil a enregistré 407 nouveaux décès en vingt-quatre heures pour cause de coronavirus, un chiffre record depuis le début de l’épidémie, ce qui porte à 3 313 le bilan des morts dans le pays, selon le décompte du ministère de la santé. Le nombre de personnes contaminées s’élève à 50 000. Les courbes de morts et de nouveaux cas restent donc ascendantes dans un pays où le président, Jair Bolsonaro, manifeste régulièrement son impatience face aux mesures de restriction décidées par les gouverneurs des Etats qui composent le Brésil.
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Plus au nord, en Equateur, le nombre de cas de coronavirus a doublé (22 160 cas confirmés), avec les résultats de milliers de tests qui avaient été retardés par manque de capacité pour les analyser. Avec le bilan actualisé, l’Equateur, petit pays de 17,5 millions d’habitants, est donc le deuxième plus affecté d’Amérique latine après le Brésil.
« La courbe étant toujours ascendante », le Pérou a prolongé le confinement de ses 32 millions d’habitants jusqu’au 10 mai et annoncé une aide financière en faveur de plus de 6 millions de familles pour faire face à l’urgence.
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Le Monde avec AFP et Haiti24

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