Depuis le vote au Sénat de la République en 2017 de la loi portant création, organisation et fonctionnement du Service national de gestion des résidus solides(SNGRS), l’institution n’est pas en mesure d’assurer le ramassage des ordures à travers les rues même au niveau de la région Métropolitaine de Port-au-Prince.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
Les employés de l’institution observent depuis 8 jours un arrêt de travail pour dénoncer la mauvaise gestion du SNGRS et réclamer également plusieurs mois d’arriérés de salaire. Les contractuels n’ont pas reçu leur dû depuis dix mois, déplore l’un d’entre eux.
Du service métropolitain de la collecte des résidus solides (SMCRS) passant au Service national de gestion des résidus solides(SNGRS), l’institution est traitée en parent pauvre. La plupart des équipements sont tombés en panne. Les camions compressifs sont régulièrement à court de carburant, se plaint l’un des employés du Service.
Ces employés protestataires menacent de déverser des camions de déchets devant l’entrée de l’aéroport Toussaint Louverture et au Champs de mars non loin du Palais national afin de contraindre les autorités à satisfaire leurs revendications.
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