Le syndicat de la police nationale officieusement créé se dit prêt à dialoguer avec la commission de travail que le Conseil Supérieur de la Police Nationale a mise en place, en vue d’évaluer les revendications des policiers exprimées à travers des manifestations violentes. Cependant, des conditions sont posées.
La reconnaissance du syndicat, la réintégration des cinq agents protestataires révoqués sont les conditions que posent le “syndicat de la PNH” pour dialoguer avec cette cellule de crise mise en place.
Abelson Gros-Nègre, l’un des porte-paroles du SPNH a fait savoir que les mouvements de mobilisation pourraient continuer au cas où ces revendications ne seraient pas satisfaites .
Au passage, le policier a exhorté ses pairs à maintenir haut le flambeau de la mobilisation afin d’obtenir gain de cause. Gros-Negre les a mis en garde contre toute personne qui tenterait de les corrompre pour boycotter la lutte.
“Polisye yo pa al chita ak pèsonn anba tab san SPNH la pa okouran”, a-t-il dit insistant sur la nécessité d’avoir un syndicat au sein de la PNH qui aura pour tâche de faire valoir les revendications des agents.
2 commentaires
2 Commentaires
Antoine Langomier
21 février 2020, 03:20Abelson Gros-Nègre et ses pairs ont bel et bien raison! Il y a une manière de mener les affaires de l’État. Et je refuse de croire, nèg nwè paka konstwi Leta. En 2005, en se référant à notre pays, le président Leonel Fernandez n’hésitait pas à parler d’une "entité chaotique ingouvernable." Jusqu’à présent, il avait vu juste. Depuis sa déclaration, de René Préval à Jovenel Moise, le pays évolue de crise en crise. Fernandez pa gen bouch kabrit non! Ayisyen poko deside Konstwi yon Leta. Point Barre.
L’Observatoire
REPLYWilson
22 février 2020, 09:15Sèlman mesye pa al negosye ak nèg sa yo li pap bon pou nou non sise pa sa aprè sa li pral pi mal pou nou wi vòlè sa yo se fo promès yo pral fè nou wi apre sa yo pral voye fizye chak polisye sa yo ki leve bagay manifestasyon an youn aprè lòt
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