Les hôpitaux publics haïtiens, derniers de la classe en matière de communication et transparence

Les hôpitaux publics haïtiens, derniers de la classe en matière de communication et transparence

Les fêtes de fin d’année sont parfois synonymes de dommages corporels et blessures en tout genre.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

En première ligne, l’hôpital de la Capitale, l’HUEH, est généralement l’établissement prioritaire accueillant ces blessés.

Accident de la route, blessures à l’arme blanche, indigestion ou intoxication alimentaire sont les profils les plus rencontrés.

Dans tous les cas, le patient se retrouvera très certainement à l’hopital pour une consultation ou opération pour les profils les plus graves.

Une visite à l’Hueh montre que de nombreuses personnes sont en attente dans la
Salle principale des Urgences. À cette heure matinale, les médecins sont sur tous les fronts et n’ont pas vraiment le temps de communiquer aux journalistes le nombre de blessés.

Pire, la
Directrice de l’hôpital, le
Dr Jessy Colimon, seule personne habilitée à s’exprimer dans les médias, selon une nouvelle circulaire, ne peut nous transmettre les chiffres, vu son planning surchargé.

Habituellement, l’hôpital général reçoit les premiers blessés avant de les transférer dans des hôpitaux spécialisés.

La directrice exécutive de l’hôpital n’est plus autorisée à communiquer des données internes de l’établissement.

Ce qui est plutôt bizarre pour un établissement public.

Au final, la question ne serait pas : y-a-t-il eu des victimes durant la fête de Noël, mais plutôt à qui faut-il s’adresser pour pouvoir obtenir des informations d’intérêt général ? Question laissée sans réponse dans un secteur qui pourtant mériterait plus de soutien et d’encadrement.

 

Jeremie Tillon

Haiti 24
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