Les replays du week-end : se déconnecter, s’acclimater, enquêter, se révolter

Les replays du week-end : se déconnecter, s’acclimater, enquêter, se révolter

LA LISTE DE LA MATINALE Ce week-end, nous vous emmenons à la rencontre d’un enseignant de CM2, d’héroïnes de la Révolution française, d’une fratrie partie sur les traces de sa sœur « évaporée », ou encore d’une nature aux pouvoirs exceptionnels… Et si on levait le nez ? Image extraite du documentaire « Et si on levait les yeux ?

LA LISTE DE LA MATINALE

Ce week-end, nous vous emmenons à la rencontre d’un enseignant de CM2, d’héroïnes de la Révolution française, d’une fratrie partie sur les traces de sa sœur « évaporée », ou encore d’une nature aux pouvoirs exceptionnels…

Et si on levait le nez ?

Image extraite du documentaire « Et si on levait les yeux ? Une classe face aux écrans », de Gilles Vernet (ici, Gilles Vernet face à sa classe de CM2, dans une école du 19ᵉ arrondissement de Paris).

Le temps d’une année scolaire, le réalisateur et professeur des écoles Gilles Vernet a invité les enfants de CM2 d’une école parisienne à réfléchir sur la place de leurs smartphones dans leurs vies, et dans nos vies. Ancien tradeur, il a déjà réalisé, selon le même principe, Tout s’accélère, en 2016. Cette fois encore, l’expérience est simple. Chacun inscrit chaque jour dans un tableau le temps passé devant le téléphone, la télévision, la console… Les résultats varient de quatre-vingt-dix minutes quotidiennes à… six heures trente ! Si ses élèves se prêtent aisément au jeu, leurs propos sont d’une grande lucidité et non dénués de poésie : « C’est comme si un fil invisible venait s’accrocher à ton cerveau pour que tu restes accroché à ton écran » ; « Comme les papillons de nuit, attirés par la lumière… »

Les parents, associés au projet, confient parfois être désemparés. Gilles Vernet a d’ailleurs convié le chanteur Aldebert, qui vient fredonner Ecrans, rendez-nous nos parents ! L’enseignant aborde aussi le mythe de Narcisse, en évoquant les influenceurs et les réseaux sociaux. Il fait réviser les divisions à ses élèves en calculant leur temps d’écran. Son objectif ? « Leur montrer que nous pouvons reprendre le contrôle sur les écrans. [Car] si ces objets nous ouvrent d’innombrables possibilités, ils nous livrent une guerre pour capter notre attention. »

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