« L’opposition est incapable d’assurer l’après Jovenel », dixit Simon Dieuseul Desras

« L’opposition est incapable d’assurer l’après Jovenel », dixit Simon Dieuseul Desras

L’opposition n’est pas prête à assurer l’après 2022, selon Simon Dieuseul Desras.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Intervenant à l’émission « Haïti Débat », l’ancien président du sénat a mis à nu l’incapacité de l’opposition de diriger le pays. Pour M. Desras, les membres de l’opposition font montre de manque de leadership, de charisme…

D’entrée de jeu, l’ancien sénateur du Centre dénonce l’incapacité des membres de l’opposition à s’entendre. Ce qui, selon lui, explique sa faiblesse croissante.

« L’opposition s’auto-détruit elle-même », a soutenu M. Desras.

En des termes à peine voilés, c’est ce manque d’entente qui aurait abouti à l’installation de Me Mécène comme président de l’opposition. Une investiture qu’il qualifie de « batèm poupée » (marionnette).

Selon l’ex-parlementaire, seul un consensus issu d’un dialogue-franc peut retirer le pays du bourbier.

« Nous n’irons nulle part sans un dialogue, sans un consensus », a-t-il soutenu.

Simon Dieuseul Desras dit ne pas comprendre l’attitude des opposants du régime qui refusent de dialoguer.

« Un démocrate ne peut refuser de dialoguer », a-t-il martelé.

2 commentaires

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2 Commentaires

  • Antoine Langomier
    1 avril 2021, 23:58

    À l’intention des Amnésiques…

    Rien de nouveau sous le soleil! Dans cette conjoncture, Simon Dieuseul Desras a fait un autre Calcul. Et c’est son droit! Mais, il n’a pas besoin de s’en prendre à ses frères et sœurs de l’opposition qui refusent tout dialogue avec le principal représentant de l’État Anranyon.

    Pour les amnésiques, qui est Desras? Ce n’est pas nécessaire de suivre les internautes qui sont très acerbes envers lui. Dans l’ensemble, il n’est pas différent de tous les politicien.nes qui pullulent dans le pays. Lors de la présidence du successeur de Preval (nap pale peyi by oun anmwens), le nommé Desras demandait au Parlement chilien d’aider le peuple Haïtien dans la lutte contre le politichen et jouisseur qui était au Palais National. Dans sa lettre, il faisait même allusion à l’armée chilienne.

    Jusqu’à présent par rapport à Desras, les opposants à Jovenel Moise ne dépassent pas les bornes. Ils utilisent les Manifestations pour empêcher à Jovenel Moise de salir davantage l’image du pays et de réussir dans ses forfaits.

    À l’avènement du présumé assassin Privert au pouvoir par la faute de Martelly qui refusait d’organiser les élections à temps, en imitant le faux démocrate René Preval. Le carriériste Desras était aux anges. Il passait 12 mois à la tête du ministère de l’ "Environnement" à faire un peu d’argent pour préparer ses "vieux jours." Dans les générations des Desras, Aristide, Preval, Alexis…, Paul, Gaillot, Stephanie, Marie Carmelle et Verella; il n’est jamais autrement. La logique ne change pas:

    1. Mes intérêts personnels et mesquins.
    2. Le parti politique constitue le "chapeau légal."
    3. Se pa yo pou ki ranje peyi a, "naje pou soti."

    Dans une société démocratique, le dialogue… et le consensus doivent être le boussole des acteurs politiques pour faire avancer l’agenda national. Tel n’est pas le cas dans notre pays. Depuis 1986, on l’a vu, sans aucune exception, le pouvoir veut s’asseoir autour d’une table avec l’opposition, tout en ayant en tête son propre agenda. En 1999, après l’accord avec la plateforme politique "Espace de Concertation" du nommé Évans Paul (paix à son âme!) en vue de créer le CEP, le tipaskout René Preval ne manquait pas de se réjouir, "nou koule anba yo pou n al leve pi devan." Vous connaissez la suite… Le cadeau empoisonné au "tidezot" Jean Bertrand Aristide. Lwa Dessalines vanje!!!

    Dans un pays comme les États Unis ou la France, les négociations entre les politiques ne sont pas souvent une partie de plaisir. Vle pa vle nan peyi sa yo bagay yo pa toujou soti 100% bon, à part le pays, il y a les intérêts des multinationales et de partis. Les politiques trouvent une manière de concilier les contraires, en attendant les crises qui sont inhérentes au système capitaliste.

    Dans notre pays, c’est tout à fait le contraire. Au pouvoir comme dans l’opposition, on a affaire à des politiciens pirates. Ces derniers ne se soucient pas d’un pays qui s’appelle Haïti. Pour montrer l’inutilité du Sénat, le politicien Desras a affirmé, "à la 50e legislature, sur les 30 sénateurs, au moins 21 travaillent pour le compte de sept (7) familles (Scoop FM, le 31 mars 2021).

    D’un autre côté, depuis 2020, le commissaire Jean Rebel Dorcenat avait identifié les 11 familles qui s’adonnent dans le commerce illégal des armes et munitions dans le pays. Le "garant" des institutions ne disposait pas assez de temps pour prendre au sérieux les déclarations de M. Dorcenat. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, la "société civile" met surtout l’accent sur les maillons faible de la chaine, c-à-d les Gangs. Mais, elle refuse de fixer les projecteurs sur les 11 familles qui font venir des armes et munitions illégalement dans le pays. Assurément ces familles se trouvent parmi les "oligarques politiques." Yo se moun tout moun…

    Sur la route du "shithole," la politicaillerie haïtienne continue son petit bonhomme de chemin. Hier, le politicien Simon Dieuseul Desras était l’opposant le plus de Michel Joseph Martelly. Aujourd’hui, par sa position, il est un allié de Jovenel Moise, le poulain de Martelly. Nou fèk komanse wè…

    OQHI

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