L’opposition radicale présente le plan de gouvernance d’après-Jovenel Moise

L’opposition radicale présente le plan de gouvernance d’après-Jovenel Moise

Les différents secteurs de l’opposition ont présenté, ce vendredi 21 juin, le document comportant le plan de gouvernance du pays après le départ anticipé du président de la République, Jovenel Moise.

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Le président sortira de la cour de cassation, le parlement sera dissout, ensuite un comité sera chargé de mener le dialogue national pour poser l’ensemble des problèmes du pays. Voilà pour l’essentiel le plan proposé pour les opposants radicaux.

Après le départ sans condition de Jovenel Moïse, l’opposition propose qu’il soit remplacé par un juge de la cour de cassation qui sera intègre, neutre, tout en ayant de bonne réputation.

Ce président qui sortira de la cour de cassation devra se faire accompagner d’un Premier ministre issu de ‘’l’opposition engagée ‘’.

La personne devra avoir une expérience dans la gestion de la chose publique et ne doit être impliquée dans la dilapidation du fonds PetroCaribe, précise l’opposition radicale.

Le prochain chef du gouvernement gouvernera avec un cabinet inclusif et représentatif qui sera composé de 14 ministres.

Pour les signataires de cet accord politique, la transparence sera une des caractéristiques distinctes de ce gouvernement de transition qui dirigera sans la surveillance du pouvoir législatif qui, note-t-on, sera caduc après le départ sous pression populaire de l’actuel président.

Une entité multisectorielle dénommée Autorité Nationale de Transition (ANT) sera chargée de contrôler les actions du pouvoir exécutif, de suivre et d’évaluer la feuille de route de l’exécutif et de donner des avis conformes aux actes règlementaires de l’exécutif pendant la transition. Cette structure sera constituée de onze membres.

30 jours après l’installation du gouvernement le premier ministre de concert avec l’ANT conduira une consultation devant aboutir à la formation du comité d’organisation de la conférence nationale souveraine par décret présidentiel.

Ensuite, un comité de suivi des résolutions de la conférence nationale sera formé.

Durant cette transition qui prendra fin le 7 février 2022 avec l’installation du nouveau président élu démocratiquement, une nouvelle constitution sera élaborée.

3 commentaires

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3 Commentaires

  • Enock Joseph
    21 juin 2019, 18:22

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  • Queen
    21 juin 2019, 20:23

    Nou pavle premye minis se toujou. Moyen de chantage pou fe dilatwa ni nou pa bezwen moun sa yo reprezante nou anko . taboularaza

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  • Malcom X
    22 juin 2019, 10:10

    M pa kwè c koze pèp kap regle la mesye!
    Voye yon prezidan ale jan nap fèl sou teren an deja c yon koudeta e mete yon lòt nan plas li pral koute leta milyon.
    Sinn tap fè yon bagay serye o mwen nou tap prezante yon fèy de wout poun di men sa nou vle pou peyi an mache.
    Kesyon de koze petro caribe an nou tout sou blòf e nou konnen poul fèt sa ap mande tan pou reyini tout dosye yo. Epi pou petro sa c yon fòm pou nou e pa anyen nap vinn regle ke plen pòch nou.
    Tôt ou tard li pap konsa……

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