Média-Sécurité : Formation sur la sécurité des journalistes en milieu difficile et dangereux

Média-Sécurité : Formation sur la sécurité des journalistes en milieu difficile et dangereux

Les associations des médias traditionnels (AJH) et des agences en ligne (AHML RENAMEL CMEL), avec le support de l’Unesco, organisent deux journées de formation du 1er au 2 décembre sur la sécurité des journalistes en milieu difficile et dangereux.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

La première journée, animée autour des thématiques : compréhension des journalistes sur la sécurité / relations police-presse dans les couvertures de manifestations, a été l’occasion pour Gueder Pierre, responsable adjoint du CIMO et instructeur de maintien d’ordre et de gestion de mouvements de masse, d’échanger avec les journalistes.

Les échanges ont été axés sur les façons de voir comment combiner le travail des travailleurs de la presse et des policiers lors des manifestations. Le responsable a reconnu que certaines fois les comportements des policiers envers les journalistes sont aberrants.

Invité à s’expliquer sur les comportements des policiers dans la gestion des mouvements de masse, le responsable a indiqué que tous les policiers ne sont pas formés à gérer des foules ou des émeutes. Toutefois, il a souligné que tous les policiers ont suivi des formations de base sur la gestion de masse dès les premiers mois à l’école nationale de police.

« Les transferts des policiers de part et d’autres ont parfois eu des impacts sur les comportements des agents qui sont parfois appelés à remplir des tâches sur lesquelles ils n’ont pas été formés », a-t-il reconnu.

Lors de son intervention sur l’éthique et la déontologie des journalistes, le responsable de l’AJH, Jacques Desrosiers, a encouragé les directeurs des médias à identifier les travailleurs de la presse. « L’identification des journalistes est l’un des moyens de parvenir à éviter d’éventuels victimes lors des mouvements de foule », a-t-il soutenu.

Le déroulement de la formation a été marqué par un petit incident, où le responsable du collectif des médias en ligne (CMEL) Raynald Petit-Frère avait exigé la mise à l’écart du porte-parole de la police nationale d’Haïti Gary Desrosiers de la salle, qui n’a pas été parmi les personnes invitées à prendre part à cette de formation. Pour lui, les autorités policières n’ont pas fait assez d’efforts pour pallier la violence des agents de police envers les journalistes. Il a également souligné qu’aucun résultat d’enquête n’a été publié sur les récents incidents impliquant les policiers, notamment la mort du journaliste au commissariat de Delmas 33.

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