Sœurs Joujoue et Djine, de la congrégation Sainte-Thérèse, étaient en mission dans la ville lorsqu’elles ont dû se réfugier avec d’autres personnes dans une maison pour échapper aux violences. Malheureusement, les assaillants les ont retrouvées et ont exécuté l’ensemble du groupe. Le nombre exact de victimes reste inconnu.

Ce drame s’est déroulé dans un climat de terreur, alors que des hommes lourdement armés prenaient le contrôle de Mirebalais. Les habitants, paniqués, tentaient de fuir. Les deux religieuses, en quête d’un refuge, ont été découvertes par les criminels et abattues.

Selon une source citée par Le Nouvelliste, elles travaillaient à l’École nationale de Mirebalais. Lundi soir, lorsque les tirs ont éclaté, elles se sont réfugiées dans la maison du gardien de l’école, en compagnie d’une jeune fille. Des bandits ont fait irruption et les ont exécutées. La jeune fille, blessée, a survécu.

Mirebalais est sous le feu des attaques de la coalition criminelle Viv Ansanm depuis le 31 mars 2025. Les assaillants ont ciblé le commissariat de la ville, la prison civile et plusieurs entreprises privées, provoquant l’évasion de 529 détenus. Selon les informations, plusieurs civils ont été tués, ainsi que des membres des groupes criminels. Les autorités municipales, absentes, laissent une population livrée à elle-même, tandis que de nombreux habitants ont fui la ville.