La Banque Interaméricaine de Développement apporte une précision dans le rapport soumis par le Bureau Intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) au Conseil de sécurité de l’ONU en date du 15 juin dernier.
Dans une note de presse mise en circulation, ce mardi 23 juin, la BID « déplore une imprécision dans la mention faite à l’institution dans le chapitre trois du dernier rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH). Une citation faisant référence au projet Filet de sécurité sociale temporaire et de compétence pour les jeunes ».
Plus loin, la note explique l’erreur commise par le BINUH dans son rapport. « Telle que formulée dans le rapport des Nations unies et relayée par les médias, l’intervention de la BID serait essentiellement axée sur les quartiers contrôlés par les bandes armées alors que la sélection des quartiers à couvrir a été faite en fonction de l’importance des populations jeunes, urbaines et vulnérables des chefs-lieux des différents départements incluant des villes comme Fort-Liberté, Gonaïves et Port-de-Paix », a précisé la BID.
Il faut aussi noter que la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion (CNDDR) a souligné l’importance de ce rapport dans le financement de certains projets par la BID. Selon le CNDDR, le rapport de BINUH « joue un rôle clé dans le décaissement de la première tranche de 17 millions de dollars d’un projet financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque interaméricaine de développement, qui comprend un important volet “travail contre rémunération” dans les quartiers contrôlés par les bandes armées ».
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