Éditorial : Commission de facilitation ou Commission d’exclusion4
- 3 octobre 2019
De plus en plus, l’Opposition s’apparente à un Club de mauvais perdants, tentant de prouver une puissance dont elle n’est pas détentrice.
De plus en plus, l’Opposition s’apparente à un Club de mauvais perdants, tentant de prouver une puissance dont elle n’est pas détentrice.
Le président a été aperçu, ce jeudi matin, dans les rues de Pétion-Ville, accompagné de la première dame de la République, Martine Moise.
Le maccadam a eu le temps de se refroidir. Port-au-Prince connaît un moment de répit ce mercredi 3 octobre, après près de trois semaines de tensions engendrées par des manifestations parfois émaillées de violences pour exiger le départ du président de la République, Jovenel Moïse.
Le président de la République, jovenel Moïse, a présidé, hier mardi, une importante réunion au Palais national avec les membres du gouvernement démissionnaire, le nouveau directeur général a.i de la PNH, Normil Rameau, autour de la conjoncture du pays.
Aujourd’hui tous les secteurs de la vie nationale sont convaincus que le pays est dans une impasse, de l’avis de Jorchemy JEAN BAPTISTE et Pascal ADRIEN.
Jovenel Moïse ne démissionnera que si l’Oncle Sam le veut. Voilà une vérité de La Palice qui n’échappe pas à l’opposition, même si la politique oblige parfois qu’elle feigne le contraire. Qu’elle soit institutionnelle, ‘’béton’’, farouche ou modérée, l’opposition dans sa pluralité n’est pas dupe. ‘’Nèg yo te di ki konn plante bannann nan gen gwo bwa dèyè bannann li’’.
En conférence de presse, ce mardi 1er octobre , les organisations politiques et sociales signataires de l’Alternative Consensuelle pour la Refondation de l’Etat ont présenté une structure de neuf membres baptisée “commission de facilitation de passation de pouvoir” qui a pour principale tâche d’assurer le départ organisé de JovenelMoïse.
L’ancien Premier ministre, Evans Paul, s’inscrit en faux contre les allégations selon lesquelles une frange de la communauté internationale serait d’avis que le président Jovenel Moïse, jette l’éponge.
La plateforme interreligieuse Religions pour la paix, une carte sur laquelle le président de la République, Jovenel Moïse, ne peut plus compter.
« M’a repare tout sa cheni yo te gate, wi tout ane krikèt yo devore. M’a va desann restore sa k pou mwen yo, m a va beni Legliz la Senyè a di», ce refrain qui donne l’espérance d’une vie meilleure aux chrétiens, est plutôt utilisé par des leaders politiques et des militants pour mobiliser les troupes et gagner les rues.