Préoccupé par la gestion de l’aide humanitaire, l’OCAPH appelle à la vigilance

Préoccupé par la gestion de l’aide humanitaire, l’OCAPH appelle à la vigilance

L’observatoire citoyen de l’action des pouvoirs publics en Haïti se montre très préoccupé par la mauvaise gestion de l’aide humanitaire destinée aux victimes du séisme dévastateur du 14 août dernier.

Barbancourt

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Pour éviter les erreurs du passé, le conseil de l’OCAPH souhaite que la société civile se mobilise pour promouvoir la transparence totale et l’efficacité dans l’offre de l’aide humanitaire dans les Nippes, le Sud et la Grand’anse. En ce sens, l’OCAPH a fait plusieurs propositions aux autorités concernées.

D’abord, une alliance entre les médias des 3 départements pour exiger que les ONGs fournissent des informations sur toutes leurs interventions. Que les Universités des trois départements encouragent les étudiants à participer au suivi systématique et aux recherches sur l’intervention des ONGs dans leurs zones respectives.

Le conseil de l’OCAPH souhaite que ces ONGs communiquent aux structures communales des rapports de suivi sur le terrain, précisant les sommes dépensées et les résultats obtenus. L’OCAPH propose la mise en place, de concert avec les partenaires de la société civile, d’une structure pour le renforcement des initiatives de vigilance citoyenne au niveau régional.

Le conseil a mis l’accent sur l’enregistrement des ONGs tant nationales qu’internationales auprès du Ministère de la Planification de la Coopération Externe pour l’autorisation de travail sur le territoire national et l’identification de toutes les ONGs opérant en Haïti.

L’OCAPH se dit préoccupée par la mauvaise gestion de l’aide, d’où la publication de cette note.

Contacté par Haïti 24, l’ex-directeur executif de l’OCAPH, Karl Jean Louis, a fait remarquer que le coût des opérations des ONGs en Haïti est très élevé. M. Jean Louis juge, au nom de la transparence, qu’il est indispensable que les ONGs présentent régulièrement un bilan détaillé de leurs actions et le coût de leurs interventions.

« Le COUN et le Ministère du Plan doivent donner des directives claires aux ONGs sur les besoins et les zones d’interventions en vue d’une meilleure gestion », a-t-il proposé, concluant que le gouvernement et les ONGs doivent rendre des comptes à la population.

Gardy Saint-Louis

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