Sanctions canadiennes : Laurent Lamothe exige des excuses publiques

Sanctions canadiennes : Laurent Lamothe exige des excuses publiques

L’ancien Premier ministre Laurent Salvador Lamothe continue de nier avoir participé au financement des gangs armés. Selon l’ancien chef de la Primature, les accusations du gouvernement canadien sont faites avec légèreté.

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« Je condamne avec véhémence la légèreté avec laquelle cette accusation infamante est faite. Cette décision absurde et incohérente ne pourrait se baser sur aucun argument ou aucun fait vérifiable », a reagi l’ancien chef du gouvernement sous la présidence de Michel Joseph Martelly, également sanctionné par le Canada.

Le Premier ministre Lamothe a rappelé qu’il s’est montré favorable à un soutien de l’International à la Police nationale d’Haïti en vue de démanteler les gangs armés, qui, selon lui, bénéficient de l’appui financier de certains membres du gouvernement actuel. « Pendant les 31 mois que j’ai passé comme Premier Ministre de 2012 à 2014, la lutte Contre l’insécurité a été mon cheval de bataille ».

« J’estime que cette décision arbitraire du gouvernement canadien est le fruit d’une manipulation avérée de mauvaises informations relayées par mes détracteurs. Je mets quiconque en défi de prouver mon implication dans une quelconque association ou financement de gangs ou d’activités terroristes. Le gouvernement canadien doit vérifier plus sérieusement ses sources et ses informations, et en toute transparence, soit rendre publiques les preuves concrètes de leurs accusations ou en faire le retrait formel et officiel. J’exige des excuses publiques et je me réserve le droit de saisir les tribunaux canadiens pour défendre mon honneur et mon intégrité », conclut le communiqué.

Laurent Lamothe figure sur la liste des huit membres de l’élite politique haïtienne frappés par des sanctions du Canada ou des États-Unis pour leur implication dans l’alimentation de la violence en Haïti et le trafic illicite de drogue. D’autres noms seront ajoutés à la liste dans les prochains jours et d’autres sanctions suivront, annonce Ottawa.

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