Barbancourt

le rhum des connaisseurs

L’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité; «OFATMA» a signalé la disparition des caisses de l’institution publique, au moins de 9 chèques  un montant total de 750 000 gourdes.

Une enquête mettant en cause, le directeur administratif, un comptable senior et un chauffeur de l’OFATMA a été ouverte.

Suspectés, ils ont été «écartés provisoirement du service».

Selon des sources proches de la direction générale de l’institution, ont révélé que : «Le 15 septembre dernier, sur la demande d’un comptable senior, le chauffeur en question a signé pour la réception, à la BNC de la Sonapi, des chèques du numéro 4201 à 4300.

Les chèques remis à l’administration de l’hôpital OFATMA ont été de 4210 à 4300.

Donc, neuf chèques manquaient.

 Quand le directeur médical de l’hôpital a appelé l’administrateur du bureau central, aujourd’hui écarté, ce dernier a banalisé l’absence de ces neuf chèques.»

Là où ça coince, c’est que sept des neuf chèques disparus ont été déjà négociés.

Et d’après les constatations du directeur médical, survenues lundi 16 octobre dernier, des retraits auraient même été déjà effectués sur le compte de l’hôpital…

Alors qu’en principe, pour la négociation d’un chèque, quatre signatures minimum dont celle du DG de l’institution, sont nécessaires.

Au sein de la direction de l’OFATMA, on nie le fait que le DG, Dr Agabus Joseph ait personnellement apposé sa signature sur un quelconque chèque.

C’est alors que se pose l’hypothèse du «faux en écriture ».

Même si les deux autres chèques ont eu le temps d’être gelés par la BNC. C’est tout de même depuis le début du mois d’octobre, le 2ème  scandale de corruption présumée impliquant des hauts responsables de l’Etat.