Barbancourt

le rhum des connaisseurs

C’est une rupture dont la motivation n’est pas anodine. Le groupe japonais Toyota a annoncé qu’il ne reconduirait pas son partenariat avec le Comité international olympique (CIO), à la suite des Jeux olympiques de Paris. Alors qu’elle est engagée depuis 2015, et pour dix ans, dans un accord de sponsoring, la direction du constructeur automobile japonais a considéré que l’événement quadriennal devenait « de plus en plus politique ».

« Je me demande depuis un certain temps si l’événement met vraiment les athlètes en avant », a déclaré Akio Toyoda, le président de Toyota dans un podcast diffusé jeudi sur la chaîne YouTube de l’entreprise. « Selon moi, les Jeux olympiques devraient simplement consister à voir des athlètes de tous horizons, confrontés à toutes sortes de défis, accomplir l’impossible », avait déjà récemment considéré M. Toyoda.

Le constructeur automobile suit une autre société japonaise, Panasonic, qui a également mis fin à sa collaboration avec le CIO. Le géant de l’électronique avait déclaré le 10 septembre qu’il avait convenu avec le CIO de ne pas prolonger son accord de sponsoring à l’expiration du contrat actuel en décembre, invoquant des « considérations de gestion ». Panasonic était devenu un « partenaire mondial officiel des Jeux olympiques » en 1987 et avait étendu son sponsoring aux Jeux paralympiques à partir de 2014.

La radiotélévision publique japonaise NHK a également annoncé qu’elle cesserait de parrainer les Jeux olympiques.