Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant, réagissant sur un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) lui reprochant d’avoir initié des démarches visant à protéger certaines personnes dans le cadre du dossier relatif à la saisie de la cargaison d’armes impliquant l’Eglise Episcopale, s’en est pris au directeur Exécutif du RNDDH, Pierre Espérance.
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« Des actes de poursuites ont été initiées contre toutes personnes importantes impliquées dans cette affaire. Certaines sont en rétention d’autres sont encore en cavale. Pour celles qui résident à l’étranger, j’ai donné délégation de mandat à la DCPJ pour saisir l’interpol », a déclaré le chef de la poursuite pénale qui prend le contrepied de ce rapport.
« Pierre Espérance m’a demandé de classer sans suite la plainte déposée contre lui par Fednel Monchéry pour association de malfaiteurs et selon laquelle il serait membre d’un gang. J’ai donné une fin de non-recevoir à sa requête. Voilà pourquoi il est parti en guerre contre moi », a révélé Me Lafontant.
Pierre Espérance lui aurait également demandé de donner sursis aux mandats émis contre les responsables de la SOGENER dans le cadre de l’affaire opposant la compagnie opposant à l’Etat Haïtien.
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