La population de la commune de Pestel se trouve en grande difficulté un an après le tremblement de terre du 14 août. « Rien n’a été fait pour soulager les sinistrés », a critiqué Hélène Lespérance, l’agent intérimaire de Pestel, située dans le département de la Grand-anse.
Madame Lesperance dénonce la mauvaise gestion de la situation par les autorités gouvernementales. 12 mois après, les gens sont toujours hébergés sous des tentes et des bâches en plastique, indique-t-elle.
Plus loin, l’agent intérimaire appelle à l’aide des membres de la diaspora en vue d’aider leurs proches à reconstruire leurs maisons détruites lors du tremblement de terre.
Selon elle, des fonds destinés à cet effet n’ont pas été utilisés à bon escient.
Par ailleurs, elle ne mâche pas ses mots pour condamner le blocage de l’entrée du sud de la capitale par les gangs armés depuis plusieurs mois.
« Les agissements des bandes armées compliquent sérieusement la crise socio-économique », se révolte Madame Lespéance ajoutant que l’isolement du grand Sud a particulièrement mis à genoux sa commune.