« Une intervention militaire étrangère en Haïti aurait peu d’impact durable », selon l’ambassadeur du Canada à l’ONU

« Une intervention militaire étrangère en Haïti aurait peu d’impact durable », selon l’ambassadeur du Canada à l’ONU

Désigné par les États-Unis pour prendre le leadership d’une éventuelle mission d’une force étrangère en Haïti, suite à la demande du gouvernement haïtien, le Canada semble vouloir écarter de plus en plus la possibilité de répondre positivement à la demande du Premier ministre Ariel Henry.

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Dans une entrevue mercredi sur la situation de crise qui prévaut en Haïti, l’ambassadeur du Canada auprès des Nations Unies, Bob Rae, s’est montré sceptique quant à la possibilité qu’une force étrangère intervienne en Haïti et apporte des solutions durables.

Selon Rae, les circonstances qui ont conduit le chef du gouvernement haïtien à produire cette demande ont changé. Il a souligné que le terminal pétrolier est libéré, des médicaments contre le choléra sont arrivés à Port-au-Prince et le Canada a pu livrer six véhicules blindés achetés par l’Etat haitien pour renforcer la capacité opérationnelle de la police nationale.

Les discussions se poursuivent entre Ottawa et Washington afin d’identifier la meilleure façon d’intervenir en Haïti, ajoute l’ambassadeur Rae, se rappelant que les précédentes interventions militaires de l’ONU en Haïti n’ont pas pu apporter une solution à long terme.

Selon Bob Rae, qui n’a pas voulu discuter les recommandations de sa dernière mission en Haïti en décembre 2022, le Canada veut insister sur une approche « dirigée par les Haïtiens », qui prend en compte la sécurité, la politique et le développement. Le Canada n’a cependant pas décidé de l’envoi ou non de policiers en Haïti.

Haïti24 avec The Globe And Mail

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