Le ministère du tourisme a, dans une nouvelle note de presse, condamné les pertes en vies humaines ainsi que les actes de banditismes perpétrés contre des infrastructures publiques et privées de toute sortes, notamment des hopitaux, des établissements scolaires et des maisons de commerce.
À l’unisson, les chrétiens catholiques qui ont marché dans les rues, ce mardi 22 octobre, réclament la démission du président de la République, Jovenel Moïse.
Dans une note de presse émanant du bureau du secrétaire d’Etat à la communication, le gouvernement a fait part de sa volonté de poursuivre, en justice, des anciens haut-dignitaires de l’Etat signataires du contract avec la firme d’énergie E-Power relatif à la fourniture du courant électrique.
Le rectorat de l’université d’Etat d’Haïti revient sur les incidents survenus, hier, dans les parages de l’institution en vue d’apporter des précisions.
Le spécialiste en économie, Eddy Labossière, en réaction à la récente déclaration du président Jovenel Moïse qui rend “les gardiens et héritiers du système et les bénéficiaires des contrats léonins” responsables de la situation actuelle, se dit persuadé que la plupart des politiciens sur le terrain, aujourd’hui, ne pourront pas détruire ce système qu’il qualifie de ”pourri et corrompu”.
Plusieurs organisations d’enseignants membres de la plateforme des syndicats d’enseignants, de l’Union des Normaliens haïtiens (UNNOH), des enseignants, accompagnés de quelques élèves en uniforme, ont gagné les rues, ce 21 octobre, pour exiger la reprise des activités scolaires.
Comme presque tous les secteurs de la vie nationale, l’Eglise catholique, à travers la Conférence Haïtienne des Religieux (CHR), se montre préoccupée par la crise qui sévit dans le pays depuis quelques temps. En effet, la crise humanitaire dans laquelle le pays est en train de basculer ne laisse pas indifférente la CHR qui, interpellée, appelle le chef du pouvoir exécutif, Jovenel Moïse, à prendre acte de la gravité de l’heure et à prendre en conséquence une ‘’décision sage pour Haïti’’.
La crise socio-politique qui sévit dans le pays a beaucoup affecté la situation de la population de la Gonâve, notamment en besoin alimentaire.
Des médecins résidents de plusieurs hôpitaux du département de l’Artibonite menacent d’entrer en grève en vue de réclamer des frais de neuf mois de travail.
Le maire de Port-au-Prince, Ralph Youri Chevry, a annoncé clairement au ministre de l’intérieur, Pierre Josué Agénor Cadet, qu’il ne peut pas participer à cette rencontre fixée au lundi 21 octobre, visant à établir un plan pour assainir la capitale haïtienne.
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