Des protestataires qui foulent le macadam pour exiger le départ du président, Jovenel Moïse, ont prévu de se rendre devant les locaux du Parlement, ce lundi 10 juin, date constitutionnelle retenue pour l’organisation de la séance d’ouverture de la deuxième session de l’année legislative 2019, afin d’empêcher le déroulement de cette rencontre.
L’un des porte-paroles du secteur démocratique et populaire, le docteur Schiller Louidor, a condamné l’attitude de l’ex-sénateur Jean Charles Moïse qui, dit-il, a voulu prendre le contrôle de la manifestation.
Députés et sénateurs sont convoqués en assemblée nationale, ce lundi, à partir de midi en vue d’ouvrir la deuxième session de l’année legislative 2019 conformément aux articles 98, 98.1 de la constitution en vigueur, peut-on lire dans une note émanant du bureau de l’assemblée nationale.
Incroyable mais vrai! Le Premier ministre nommé, Jean Michel-Lapin, intervenant ce matin sur les ondes de Caraibe FM, se dit confortable dans sa situation.
Un individu a été tué par balles, ce dimanche, en marge de la manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes pour exiger la démission du président Jovenel Moïse du pouvoir, dont le nom est cité une soixantaine de fois dans le rapport PetroCaribe.
Le Premier ministre nommé, Jean Michel Lapin a, lors d’une émission sur une station de la capitale, réaffirmé sa détermination de rester accrocher à son poste.
La manifestation organisée à l’initiative de plusieurs secteurs de la vie nationale a réuni plusieurs milliers de personnes dans les rues de la capitale. Sur tout le parcours, les manifestants appellent le président de la République Jovenel Moise à démissionner de son poste et à se mettre à la disposition de la justice.
Plusieurs groupes de manifestants se sont retrouvés à Petion-Ville, ce dimanche 9 juin, après une longue marche pour exiger le départ du président de la République, Jovenel Moïse, et le procès PetroCaribe.
Tôt ce matin, les protestataires ont érigé des barricades de pneus enflammés aux abords du Palais national dans le cadre du mouvement de protestation prévu, ce dimanche, en vue de réclamer le départ du président de la République, épinglé dans le rapport relatif à la gestion du fonds PetroCaribe.
Alors que la classe politique presqu’à l’unanimité réclame son départ ou sa destitution, le président de la République, Jovenel Moïse, s’apprêterait à poser un geste qui, éventuellement, pourrait aller dans le sens de l’opposition.
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