La France manifeste un intérêt historique aux affaires politiques haïtienne. Il était alors naturel que la presse internationale francophone, et ses experts, se joigne à la réflexion lancée par le président Jovenel Moise sur le changement de constitution.
Ces derniers jours ont vu une floraison d’articles être publiés dans la presse internationale francophone. Un intérêt mû par la conscience qu’ont les élites françaises du potentiel de la république d’Haïti. Les analyses publiées, au sein de la presse quotidienne généraliste belge (La Libre), par les experts de la revue de géopolitique Conflits ou bien via l’interview de l’Ambassadeur d’Haïti dans l’« Opinion internationale » sont unanimes : Haïti meurt de son instabilité politique actuelle. Et toutes préconisent un changement de constitution qui signerait la fin de l’ultra-parlementarisme et la consécration du principe de verticalité dans les institutions. Mais sans jamais renoncer aux acquis de la démocratie et de l’état de droits, conquis de haute lutte face à la sanglante tyrannie des Duvalier.
Un ultra-parlementarisme qui consacre l’instabilité et la paralysie de l’Etat