Fusillade au Sénat: le sénateur Jacques Sauveur Jean s’insurge1
- 23 septembre 2019
Dans une entrevue accordée à Haïti 24, le sénateur Jacques Sauveur Jean a qualifié de condamnables les actes perpétrés au Sénat de la république, ce lundi.
Dans une entrevue accordée à Haïti 24, le sénateur Jacques Sauveur Jean a qualifié de condamnables les actes perpétrés au Sénat de la république, ce lundi.
Le bureau du Sénat de la République et les élus proches du pouvoir ont une nouvelle fois buté sur la force brutale des opposants qui ne veulent pas que la séance de ratification de Fritz William Michel se tienne. Des rumeurs persistantes laissent croire que le président du Sénat de la République, Carl Murat Cantave,
Des sénateurs de l’opposition, notamment Antonio Cheramy, sont à la tête d’une manifestation improvisée au champ de mars, ce lundi 23 septembre.
Des militants politiques ont été remarqués au palais législatif, ce lundi 23 septembre à 7hrs du matin, date retenue pour la ratification du Premier ministre nommé au Sénat de la République.
Les opposants au pouvoir en place continuent de multiplier les stratégies afin de boycotter la séance de ratification du Premier ministre nommé, Fritz William Michel, fixée à ce lundi 23 septembre.
C’est le président du Sénat de la République, Carl Murat Cantave, qui en a fait l’annonce sur son compte Twitter :
A la suite d’une rumeur faisant croire que le bureau du Sénat et certains sénateurs réputés proches du pouvoir se sont mis d’accord pour que la séance de ratification du premier ministre Fritz William Michel se tienne ce dimanche 22 septembre, les sénateurs de l’opposition se sont rendus au Parlement.
L’opposition politique radicale, dont la faiblesse n’est plus à démontrer, n’est que la pointe de l’iceberg qui est en train de faire couler le navire JOVENEL MOISE. Jean-Charles Moïse, André Michel, Schiller Louidor, toute la bande des protagonistes du chaos, rejointe par des hommes d’affaires, grands princes du système inhumain et exécrable, ne peuvent pas à eux seuls mettre KO le président de la République.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté sur l’autoroute de Delmas en vue de réclamer la démission du président, Jovenel Moise.
L’élu de l’Artibonite était dans ses petits souliers de baptême quand il répondait aux questions de Guerrier Henry à l’émission “Boukante lapawòl”, jeudi.