Le gouvernement haïtien envisage d’engager le processus devant lui permettre d’accéder aux dossiers des concernés qui font l’objet de sanctions de la part des autorités canadiennes.
Accusé et sanctionné par le Canada pour son implication présumée dans le financement des groupes armés en Haïti, l’ancien Premier ministre Laurent Salvador Lamothe croit savoir que les autorités canadiennes ont été induites en erreur.
Jusqu’à présent les portes des écoles sont fermées à cause d’un climat de terreur instauré par les terroristes qui ont assassiné de nombreuses personnes dont un Président élu en exercice. Des leaders politiques ont publiquement menacé l’ordre républicain, ils ont mis leurs menaces à exécution, ils ont revendiqué les attentats, les meurtres en rendant responsables leurs ennemis, en l’occurrence Jovenel Moïse, les faits sont là, actés, archivés.
H24 : À côté d’autres personnalités politiques haïtiennes, vous êtes pointé du doigt par le Canada pour “financement de gangs armés en Haïti”. Quelle est votre première réaction ?
Moi, Gary Bodeau, je condamne sans équivoque le récent communiqué de presse du gouvernement canadien, qui m’a étiqueté comme un individu impliqué dans le financement et la prolifération de gangs et d’autres groupes violents en Haïti. Le gouvernement canadien m’a accusé de participer à des violations des droits de l’homme contre mon propre peuple, le peuple haïtien.
Le gouvernement a commémoré, ce vendredi 18 novembre, le 219ème anniversaire de la bataille de Vertières. Contrairement à la tradition, la cérémonie commémorative officielle s’est déroulée dans les jardins du Musée du Panthéon Nation Haïtien (MUPANAH), en présence entre autres, des membres du gouvernement, du haut état-major des forces armées d’Haïti, du haut commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Les réactions n’en finissent pas suite à la vague de déportation d’Haïtiens en république dominicaine. Intervenant à l’émission Uni matin sur UNI FM, le spécialiste en développement politique, Stanley Lucas a dénoncé ces refoulements qu’il qualifie de révoltants.
La chasse aux ressortissants haïtiens s’est intensifiée ces derniers jours en dépit du fait que le haut commissariat des nations-unies pour les réfugiés ait demandé aux autorités dominicaines de surseoir à cette vague déportation des Haïtiens en situation irrégulière en terre voisine. Ces déportations massives qui laissent les autorités haïtiennes dans l’indifférence a, cependant, provoqué de l’indignation au sein de la classe politique.
Le gouvernement d’Ariel Henry est amputé de deux membres. Il s’agit du ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Bertho Dorcé, et celui de l’intérieur et des collectivités territoriales, Liszt Quitel qui ont présenté leur démission lors du Conseil des Ministres, du vendredi 11 novembre 2022. Démission que le Conseil a acceptée.
Dans une note de conjoncture rendue publique, ce jeudi 10 novembre, le parti Union des Femmes et des Féministes Progressistes d’Haïti (UNIFFEPH) se dit consterné face à la détérioration des conditions de vie de la population haïtienne.
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