• En Équateur, au lendemain de l’élection de Daniel Noboa, sa rivale gauche Luisa Gonzalez réfute les résultats

    En Équateur, au lendemain de l’élection de Daniel Noboa, sa rivale gauche Luisa Gonzalez réfute les résultats0

    Le président sortant Noboa a été réélu avec plus de 10 points d’avance face à Luisa Gonzalez. La candidate de gauche demande un recomptage des voix.

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    Cette défaite est un échec pour le mouvement « Révolution Citoyenne » de l’ancien président Rafael Correa. Un échec qui ne sera pas sans conséquence. « Ce désir, cette recherche permanente du pouvoir de la part de ce groupe politique que je considère comme une véritable mafia politique fait que ce nouvel échec est un moment clé pour ce groupe et pour le pays », commente le cinéaste, politologue et citoyen engagé Carlos Andrés Vera, au micro de notre correspondant en Équateur Eric Samson.En Haïti, la commémoration des 200 ans de la dette approcheEn 1825, le roi français Charles a demandé à Haïti de payer 150 millions de francs en échange de la reconnaissance de son indépendance. Un événement aux conséquences encore tangibles 200 ans plus tard. « Les historiens signalent que le montant réclamé équivalait à 10 années de recette fiscale et à environ 15 % du budget annuel de la France. Haïti est ainsi entré dans une terrible spirale, toute l’économie a été tournée vers l’extérieur, constituant un lourd handicap au développement du pays », commente Peter Gotson, directeur de l’agence de presse Alterpresse.org.Dans la presse américaine également, un responsable d’organisation de défense des droits humains interpelle les États-Unis. « Les gangs ont changé et les États-Unis en paieront le prix », avertit Pierre Espérance dans une tribune du New York Times.Cet haïtien, directeur d’une organisation de droits humains, raconte, depuis Port-au-Prince, l’escalade de violence : « Depuis le printemps dernier, les gangs ont quasiment arrêté de se battre entre eux et travaillent désormais ensemble pour violer, torturer et tuer ». « Si l’administration Trump est sérieuse quand elle dit vouloir rendre les États-Unis plus sûrs et prospères, avec un contrôle renforcé de la migration, elle ne peut pas cesser de s’engager en Haïti », conclut Pierre Espérance.Politique migratoire, lutte contre le narcotrafic, canal du Panama… Comment l’arrivée de Donald Trump modifie-t-elle les liens entre États-Unis et Amérique latine ?Le président américain a reçu son homologue du Salvador hier à la Maison-Blanche. L’occasion d’analyser la politique latino-américaine de Donald Trump depuis son retour au pouvoir, il y a environ trois mois.« Nayib Bukele a félicité Donald Trump pour les résultats de sa politique migratoire. Donald Trump a, lui, félicité son invité du jour pour ses résultats dans sa politique contre la violence armée. Une politique très dure et contestée par des organisations de défense des droits de l’homme », explique notre correspondant à Washington Guillaume Naudin.Le président du Salvador a également déclaré être volontaire, voire impatient d’aider Donald Trump à atteindre ses objectifs en matière d’expulsion. Les deux hommes ont évoqué l’idée d’emprisonner au Salvador des détenus américains.Depuis son élection, Donald Trump met aussi en avant la lutte contre le narcotrafic, justification des droits de douane imposés au Mexique, par exemple. Les États-Unis tiennent aussi à reprendre la main sur le canal du Panama : « Avant même qu’il soit président, Donald Trump s’est dit prêt à recourir à la force pour s’assurer du contrôle du canal », précise notre reporter Guillaume Naudin.Argentine : le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, reçu au palais présidentiel argentinQuelques jours après l’annonce d’un prêt massif du Fonds Monétaire International à Buenos Aires, cette visite avait pour objectif de souligner le soutien de l’administration Trump au gouvernement argentin, qui n’est pour autant pas épargné par les surtaxes du président américain. Correspondance de Théo Conscience.Et dans la presse argentine, le bilan du premier jour de la levée des restrictions des taux de change, avec une dévaluation du peso autour de 12%, est à la Une. Le journal financier Ambito interviewe un économiste à ce sujet. Pour Orlando Ferreres : « L’inflation devrait augmenter avec un taux de change qui restera un peu en retard, mais d’ici les élections d’octobre, il y aura peu d’inflation et le gouvernement sera alors plus à l’aise avec le taux de change d’alors ».À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire La 1ère Le retour des Sargasses aux Antilles.

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  • En Équateur, le président Noboa réélu, Luisa Gonzalez conteste les résultats

    En Équateur, le président Noboa réélu, Luisa Gonzalez conteste les résultats0

    Le président sortant Daniel Noboa, tenant d’une ligne sécuritaire et soutenu par la droite équatorienne, a été réélu avec 56% des voix. La candidate socialiste Luisa Gonzalez demande un recomptage des votes.

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    « À l’annonce des résultats hier soir [dimanche 13 avril 2025], les partisans du président Noboa ont fait la fête dans les trois grandes villes du pays », témoigne notre reporter sur place, à Quito, Rafael Moran. Ces résultats restent difficiles à expliquer, précise-t-il : « Le rejet du courant politique de gauche de Luisa Gonzalez, le corréisme, a pu compter (…) Certains analystes se demandent si la politique du carnet de chèques a pu compter : le président Noboa a distribué 14 aides différentes depuis le début de l’année ».Cette élection contestée laisse beaucoup de questions et d’incertitudes, selon Christophe Ventura, directeur de recherche à l’Iris (l’Institut de relations internationales et stratégiques), spécialiste de l’Amérique latine, au micro de Clotilde Dumay : « C’est le signe d’une élection qui ne résout pas la crise politique enÉquateur, sur fond de crise économique et sécuritaire », estime le chercheur. Il souligne des résultats « inattendus », qui marquent la polarisation de la société.« Le recomptage des voix va être très compliqué, car le Conseil national électoral réduit la possibilité de recomptage en fonction de conditions très limitées, ce n’est pas du tout gagné que ce recomptage soit accepté », ajoute Christophe Ventura à notre micro.La mort du prix Nobel péruvien Mario Vargas Llosa. Il s’est éteint au Pérou, à 89 ansMario Vargas Llosa laisse une œuvre considérable, une quarantaine d’essais, de romans et de pièces de théâtre : des textes autobiographiques comme La ville et les chiens, relatant son passage à l’académie militaire où son père l’avait envoyé de force ou encore La tante Julia et le scribouillard, qui raconte sa fuite avec sa tante de quinze ans son ainée. L’auteur avait touché à tous les genres, épiques, sensibles, libertins, fresques historiques. La littérature était pour lui une manière de façonner l’esprit et le monde, détaille le journaliste Olivier Rogez, du service culture de RFI.Grand amateur de politique, ex-candidat déchu à la présidentielle péruvienne, Mario Vargas Llosa, communiste dans les années 50 avant de soutenir la Révolution Cubaine, avait, sur la fin de sa vie, donné son soutien à des candidats populistes d’extrême-droite comme Jair Bolsonaro.Dans la presse latino-américaine, les hommages sont unanimes. El Comercio, journal péruvien pour lequel l’auteur écrivait, regrette la disparition du « péruvien le plus universel », « le plus grand écrivain » du pays. La Republica se fait, elle, l’écho de nombreux hommages nationaux et internationaux au « dernier écrivain du boom latino-américain ». Du côté de la Colombie, El Tiempo se souvient tout de même le lien tumultueux entre Mario Vargas Llosa et Gabriel Garcia Marquez. L’écrivain péruvien avait frappé, à la fin des années 70, son ami Colombien d’alors, mettant fin à leur relation.Dans la presse Argentine, le premier jour de la flexibilisation des taux de change« Le gouvernement cherche à détourner l’attention de ce premier jour sans restriction des taux de change » et préfère insister sur sa rencontre avec Scott Bessent, secrétaire du trésor américain, analyse La Nacion.En Argentine, le dollar est désormais « flottant », entre 1 000 et 1 400 pesos. Pas de quoi entraîner de l’inflation, se sont échinés à démontrer le président Milei et ses proches ce week-end, usant de longs tweets et autres démonstrations sur papier, comme le rapporte La Nacion.Le média Pagina12 n’est pas rassuré : « L’impact de ses mesures est incertain et ne sera connu qu’à l’ouverture des marchés ce lundi [14 avril 2025] », lit-on.Aux États-Unis, le cas emblématique du Salvadorien expulsé par erreur et la politique migratoire de Donald Trump scruté de près par les journaux« Le ministère de la Justice dit qu’il n’est pas obligé de ramener le migrant expulsé par erreur au Salvador », écrit le Washington Post, alors que le président du Salvador Nayib Bukele est reçu ce lundi à la Maison Blanche.Le journal explique comment l’administration Trump interprète en sa faveur la décision de la Cour Suprême. Pour le gouvernement, « faciliter » le retour de Kilmar Abrego Garcia ne reviendrait, en fait, qu’à retirer les « obstacles nationaux » à ce retour. Le tout s’appliquant, selon le gouvernement, uniquement si le Salvador décidait de lui-même de libérer M. Abrego Garcia.« Ces affirmations ouvrent la voie à un nouveau test de la capacité du pouvoir judiciaire fédéral à maîtriser une administration (…) qui s’est efforcée d’étendre de manière agressive son pouvoir exécutif », commente le Washington Post.  Par ailleurs, le New York Times publie une longue enquête décrivant comment le gouvernement utilise l’application mobile d’une entreprise pénitentiaire privée pour surveiller les migrants et faciliter leur arrestation. Le Washington Post révèle, lui, que la détention et la révocation du visa de la doctorante étrangère Rumesya Ozturk n’est fondée sur aucune preuve d’antisémitisme ou d’apologie du terrorisme, contrairement aux dires du gouvernement.À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire de la 1ʳᵉLa Guyane où les maires contestent les chiffres du recensement.

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  • En Équateur, le scrutin présidentiel s’annonce très serré

    En Équateur, le scrutin présidentiel s’annonce très serré0

    Dimanche 13 avril, le président-candidat à sa réélection Daniel Noboa affronte Luisa Gonzalez, candidate du parti de gauche Revolucion Ciudadana. L’Équateur, qui était l’an dernier le deuxième pays le plus violent d’Amérique du Sud, a vu de nouveau la violence flamber en début d’année. Le tout, sur fond de crise économique.

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    D’un côté, le président sortant Daniel Noboa, au pouvoir depuis un an et demi, terminant le mandat de son prédécesseur. De l’autre, la candidate de gauche Luisa Gonzalez, héritière du parti de l’ancien dirigeant Rafael Correa.« Daniel Noboa, fils d’un milliardaire, a resserré les liens avec les États-Unis depuis son élection. Il a tout pour plaire à Donald Trump et vient d’inviter Erik Prince, le fondateur de la sulfureuse compagnie américaine de sécurité Blackwater, pour aider à la lutte contre les cartels. Le président sortant veut notamment réformer la Constitution pour que puissent revenir les bases militaires étrangères », résume notre correspondant en Équateur, Eric Samson. « En cas d’élection de Luisa González, l’Équateur devrait effectuer un retour à gauche vers une posture socialiste et anti-impérialiste. La candidate a déjà indiqué qu’elle reconnaîtrait le régime de Nicolas Maduro au Venezuela », précise notre reporter. À lire aussiÉlections en Équateur: des scrutins sous le signe de la violencePérou : manifestation des transporteurs contre l’extorsionHier, à Lima, les chauffeurs de bus ont protesté et demandé aux autorités de mieux les protéger contre les extorsions et violences de plus en plus fréquentes de la part des groupes criminels. Reportage de notre correspondant Martin Chabal. Haïti : Clarens Siffroy, lauréat du prestigieux World Press Photo pour l’Amérique du NordIl est de plus en plus difficile de raconter le quotidien d’Haïti. Les journalistes sont pris pour cible, attaqués par les gangs, mais certains parviennent à continuer d’informer. Le photojournaliste de l’Agence France Presse, Clarens Siffroy, témoigne à notre micro depuis Haïti : « Ce prix me donne l’opportunité de faire connaître la réalité de mon pays à travers le monde. »En République dominicaine, le bilan grimpe à 221 morts après l’effondrement du toit d’une boite de nuitCertaines personnes sont toujours portées disparues et les secours ont annoncé mettre fin aux recherches. Ce jeudi, les proches et fans du chanteur Rubby Perez, mort alors qu’il se produisait dans la boite de nuit, se sont réunis pour lui rendre hommage lors de ses funérailles.Le président a décidé hier de prolonger le deuil national de trois jours, jusqu’à dimanche, et le drame fait toujours la Une de la presse. Un « émouvant hommage » entre « larmes et musique » titre le Nuevo Diario. « Rubby Perez n’était pas qu’un symbole du merengue dominicain, c’était aussi un homme aimé, à la voix puissante, qui remplissait les scènes et le cœur », conclut le journal.Du côté du Diario Libre, « des hypothèses émergent » sur les raisons du drame. Le Nuevo Diario s’inquiète : et si le prochain effondrement concernait le pont de la 17, emprunté par 80 000 voitures par jour et dont plusieurs rapports pointent le délabrement ?À lire aussiLa République dominicaine met fin aux recherches de survivants de l’effondrement du toit d’une discothèqueCette somme considérable, 150 millions de francs de l’époque, exigée par l’ancien pays colonisateur, la France, en échange d’une reconnaissance de la jeune république d’Haïti.Le président français Emmanuel Macron fera des annonces jeudi 17 avril. 200 ans plus tôt, la France « extorquait une rançon à Haïti pour dédommager les propriétaires d’esclaves de la colonie de Saint-Domingue », écrit l’éditorialiste Frantz Duval.Depuis 2004, tous les présidents haïtiens avaient éludé la question, pour ne pas froisser la France, en espoir d’un soutien, explique Le Nouvelliste, qui rappelle que la crise traversée par le pays et les changements politiques en France ont réduit au minimum le soutien français.« Entre Haïti et la France, les promesses ne se transforment pas toujours en projet et les projets ne sont pas toujours menés à terme », prévient l’éditorialiste. Avant de conclure : « Pour le moment, plus que des milliards ou des promesses, le pays a besoin d’un coup de pouce sécuritaire. La France peut-elle s’occuper de cela ? »

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  • La presse commente le revirement de Donald Trump sur les droits de douane

    La presse commente le revirement de Donald Trump sur les droits de douane0

    Après le revirement spectaculaire de Donald Trump sur les droits de douane, à l’exception de ceux imposés à la Chine, les bourses mondiales, même en Asie, reprennent leur souffle. Et les commentateurs se demandent : tout ça pour ça ?

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    Selon le Washington Post, la pause tarifaire de Donald Trump reflète la puissance des marchés et le besoin d’alliés. « La semaine suivant l’annonce de ses nombreux droits de douane, le président Donald Trump s’est comporté comme le roi Canut qui, selon la légende, installait son trône sur la plage et ordonnait à la marée de s’arrêter. Une semaine plus tard, les jambes trempées et l’eau continuant de monter, le président a attrapé une bouée de sauvetage. » Pour le Washington Post, il n’y a pas de doute : les marchés obligataires ont forcé le président à renverser la vapeur. En retirant leurs capitaux du dollar et en vendant des bons du Trésor américain, les investisseurs ont dit à Donald Trump ce que ses plus proches conseillers n’osaient pas lui dire : on ne déclenche pas une guerre commerciale contre tout le monde en même temps.Donald Trump face à la pression des marchés et des entreprisesAlors, justement, ce problème de communication interne est aussi pointé par une ancienne conseillère de Donald Trump, Alyssa Farah Griffin. « J’ai le sentiment que beaucoup des décisions majeures de ces derniers jours ont été prises dans un cercle très restreint, et que bon nombre des membres de l’équipe de communication – ceux qui vont à la télévision pour expliquer ce qui se passe – sont souvent en décalage par rapport aux décisions du président. On nous a répété à plusieurs reprises que les droits de douane n’étaient pas une affaire de négociation, alors que Donald Trump, lui, dit que c’en est une. » Selon la conseillère qui s’est exprimée sur CNN, « la Maison Blanche écoute ce que disent les dirigeants étrangers, mais plus encore, elle écoute les chefs d’entreprise – des chefs d’entreprise qui, pour beaucoup, avaient misé gros sur Donald Trump. Ils pensaient qu’il serait bon pour l’économie, qu’on allait avoir un second mandat semblable au premier. Et puis ils ont vu les marchés s’effondrer. Donc, je pense que Donald Trump n’a pas vraiment eu le choix. »« Il faut licencier Peter Navarro »Certains médias conserveurs ne sont pas tendres non plus à l’égard de Donald Trump et de son attitude erratique sur les droits de douane. The National Review s’interroge : pourquoi cette pause tarifaire, alors que Donald Trump ne cesse de marteler que le déficit commercial représente une « urgence nationale » ? Une suspension des droits de douane, selon cette logique, n’a aucun sens. Le déficit ne changera pas en 90 jours, pas plus que l’état de l’industrie ou les principes économiques. Et ce n’est certainement pas cette administration, incapable de se mettre d’accord sur sa propre politique, qui va restructurer le commerce mondial en trois mois, le temps de cette suspension. Alors que faire ? The National Review propose quelques solutions radicales : limoger le conseiller au commerce Peter Navarro, interdire au secrétaire au commerce Howard Lutnick d’apparaître à la télévision pendant quelques mois, et surtout, faire en sorte que le Congrès reprenne le pouvoir tarifaire qui lui revient, selon ce petit document trop souvent ignoré : la Constitution.Le Canada finance des pubs anti-taxe aux États-UnisDans cette guerre commerciale, tous les coups ou presque sont permis. Le Canada a décidé de sensibiliser les Américains sur les conséquences des droits de douane par un moyen très original. C’est à la Une du journal La Presse qui reprend un article du New York Times. Depuis plusieurs semaines, des panneaux d’affichage financés par le gouvernement canadien sont apparus à Pittsburgh et dans d’autres villes américaines. Sur ces panneaux électroniques, on peut lire des messages comme : « Les droits de douane sont une taxe sur l’épicerie », ou encore : « Les droits de douane sont une taxe sur l’essence ». En utilisant des slogans simples et percutants, Ottawa cherche à alerter l’opinion publique américaine sur les conséquences concrètes de la politique commerciale de Donald Trump. Et comme on dirait dans le hockey – ce sport populaire au Canada, mais aussi à Pittsburgh – «  le Canada entre dans ce match les coudes levés ».En Haïti, trois policiers tués dans l’affrontement avec les gangsAvec Frantz Duval, rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, nous passons en revue l’actualité haïtienne, à commencer par la police nationale, la PNH, qui a perdu trois agents hier mercredi, lors d’affrontements avec les gangs. Dans ce contexte sécuritaire catastrophique, une députée d’origine haïtienne aux États-Unis travaille à l’élaboration d’une loi sur la collusion criminelle, les liens entre les gangs et les cartels de drogue. Selon un communiqué de Sheila Cherfilus-McCormick, cité par Le Nouvelliste, « la loi sur la transparence de la collusion criminelle en Haïti jettera une lumière nécessaire sur l’élite économique et politique haïtienne qui utilise régulièrement les gangs comme leviers de pouvoir ». Le journal rappelle que les « liens entre les cartels et les gangs ont été documentés par l’ONUDC et le président colombien Gustavo Petro a mis en avant le rôle des cartels de son pays dans la déstabilisation d’Haïti ».Comment adapter un port au dérèglement climatique ? L’exemple du ChiliL’heure est aux grands travaux dans le port de San Antonio au Chili et cela dure déjà depuis plusieurs années. En fait, le site est particulièrement soumis aux effets du dérèglement climatique, notamment aux vagues de plus en plus importantes. Pendant les travaux, les activités du port se trouvent fréquemment interrompues, comme nous dit Marion Bellal dans son reportage.Journal de la 1èreComment inciter au dépistage du cancer à la Martinique ?

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  • Haïti : les hôpitaux en manque de sang pour les patients0

    L’insécurité en Haïti, l’instabilité politique, la crise économique ont des conséquences sur l’ensemble des services publics, à commencer par les hôpitaux.  Aux Gonaïves par exemple, les centres hospitaliers manquent de sang depuis plusieurs années. En cause, le poste de transfusion qui desservait tout le département de l’Artibonite ne fonctionne plus. Les conséquences sont dramatiques : de très nombreux patients qui pourraient être sauvés grâce à une transfusion sont condamnés à mourir si leurs proches ne parviennent pas à trouver là où les poches de sang nécessaires. Tout repose donc sur les familles, explique Ronel Paul qui a pu joindre des témoins en Haïti. L’un d’eux explique qu’il était prêt à donner son sang pour aider son père adoptif mais « qu’aucun centre hospitalier aux Gonaïves n’était en mesure de faire le prélèvement sanguin ni le conserver ». En fait, dans la plupart des hôpitaux en Haïti lorsque le cas d’un patient nécessite une transfusion sanguine, c’est aux proches de se débrouiller pour fournir directement le sang à l’hôpital. Il leur faut alors trouver plusieurs donneurs, contacter les centres de transfusion en capacité de faire les prélèvements, et se déplacer jusqu’au centre de prélèvement.L’avenir d’Haïti sur l’agenda onusien cette semaine Le pays sera au cœur de plusieurs réunions organisées dans les prochains jours et les dirigeants de la transition ont multiplié les entretiens ce week-end pour préparer cette semaine cruciale. Au centre des préoccupations, la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) dirigée par le Kenya et qui manque cruellement d’argent pour fonctionner. Le mandat de cette force doit être renouvelé la semaine prochaine pour un an. Mais dès ce lundi (23 septembre 2024), une réunion a l’initiative du Canada est prévue. Les États-Unis poussent pour transformer cette MMAS en une force onusienne. Un coup de pression pour amener la communauté internationale à sortir le chéquier. Washington sait que le secrétaire de l’ONU Antonio Guterres ne veut pas de cette force sous mandat onusien. Il souligne que les casques bleus ne sont pas formés pour la lutte contre les gangs mais pour maintenir la paix. Lula critique le fonctionnement du système onusien  « La pandémie, les conflits en Europe et au Proche-Orient, la course aux armements et les changements climatiques démontrent les limites des instances multilatérales », a déclaré le président brésilien hier (22 septembre 2024) dimanche lors du sommet de l’avenir à New York. Selon Lula, « l’Assemblée Générale a perdu de sa vitalité ». Le site d’information Carta Capital retient de son bref discours surtout la demande en faveur des réformes pour que le « Sud global » soit mieux représenté à l’ONU. Pour le journal Estadao, le président brésilien s’est hissé dans une position de donneur de leçons notamment dans le domaine environnemental. L’année dernière, rappelle le quotidien, « Lula a pointé du doigt les pays riches pour leurs émissions de carbone ». Mais depuis le début de cette année, les incendies au Brésil ont doublé par rapport à la même période en 2023. Les avertissements n’ont pas manqué. Lula a beaucoup parlé, mais ses mots ne se sont pas traduits en action », souligne Estadao.Tension en Bolivie entre l’ancien président Evo Morales et son successeurEvo Morales, qui a gouverné le pays de 2006 à 2019, et Luis Arce, en poste depuis 2020, sont devenus des concurrents farouches pour la direction de leur parti et surtout la candidature à la présidentielle de l’an prochain. Evo Morales a pris la tête d’une marche de plusieurs milliers de ses partisans, une marche qui se dirige vers le siège du gouvernement à La Paz, leur arrivée est prévue justement aujourd’hui. Le président Luis Arce, c’est à la Une du journal La Razon, a mis en garde contre l’éclatement d’une guerre civile et a appelé au dialogue. Hier, des affrontements entre ses partisans et ceux du leader indigène Evo Morales ont fait huit blessés près de la capitale. Selon El Diario, l’intention d’Evo Morales est claire : « Il a bien l’intention de mettre fin au mandat de Luis Arce, et pas de manière pacifique… cette lutte pour le pouvoir définira à la fois l’avenir du gouvernement de Luis Arce et celui de la candidature du parti MAS, les enjeux sont considérables », conclut El Diario.Des ruelles vertes à MontréalReportage sur un phénomène urbain de plus en plus populaire : les ruelles vertes à Montréal. Elles sont nombreuses ces toutes petites rues et les habitants peuvent les transformer à leur guise : retirer le bitume pour en faire des jardins ou des espaces à partager avec ses voisins pour y installer des balançoires, des cages de hockey ou encore un hôtel à insectes. Reportage de notre correspondant Alexis Gacon.Le journal de la 1ère En Guadeloupe, les coupures de courant en raison d’une grève chez EDF commencent à faire des dégâts chez les particuliers.

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  • Le Maroc, l’Espagne et le Portugal unis pour accueillir la Coupe du Monde 2030 : Une Étape Historique pour le Football

    Le Maroc, l’Espagne et le Portugal unis pour accueillir la Coupe du Monde 2030 : Une Étape Historique pour le Football0

    le Maroc, l’Espagne et le Portugal se sont officiellement engagés à accueillir la Coupe du monde de football en 2030. Cette décision conjointe marque un moment historique pour ces trois nations, qui unissent leurs forces pour organiser l’un des événements sportifs les plus prestigieux au monde.

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