Haïti-Crise: les États-Unis souhaitent la formation d’un gouvernement transparent0
- 15 février 2019
Le gouvernement des États-Unis, dans un communiqué de presse, dit partager le désir du peuple haïtien de bâtir un avenir meilleur pour Haïti.
Le gouvernement des États-Unis, dans un communiqué de presse, dit partager le désir du peuple haïtien de bâtir un avenir meilleur pour Haïti.
Des manifestants qui sollicitent l’aide du président de la Russie, Vladimir Poutine, ont brûlé un drapeau américain au carrefour de l’aéroport en dessous du viaduc de Delmas.
Arrêtons d’assassiner notre pays. C’est vrai que le peuple est à bout. C’est vrai qu’il a perdu confiance en tous ses dirigeants, Exécutif, Législatif, Judiciaire, Secteurs politiques, économiques, sociaux. Il faut lui offrir au plus vite les voies et moyens de sortir de cette misère ignoble. Misère inadmissible vu que notre pays est le plus riche
Ce jeudi 14 février 2019, dans la soirée, après 8 jours de silence, le Président Jovenel Moïse s’est finalement décidé de s’exprimer à la Nation haïtienne. Que peut-on retenir de son discours ? Point 1 : Il a relaté que Jean-Henry Céant est le principal responsable de la situation de bouleverse qui règne dans le pays
Depuis le déroulement des manifestations du 7 février 2019 à travers le territoire pour exiger la démission du président Jovenel Moïse, le pays vit des heures difficiles. Depuis huit jours, le quotidien des Haïtiens, notamment ceux de la région métropolitaine de Port-au-Prince, est ponctué par le déferlement de la violence aveugle à travers les barricades
Le président du sénat de la République, Carl Murat Cantave exhorte le président Jovenel Moïse à sortir de son silence afin de se prononcer sur la crise actuelle.
Soixante-deux (62) députés viennent de signer une résolution de huit (8) articles, avec des propositions et des recommandations à l’Exécutif, pour tenter comme par miracle, de résoudre une crise dont, en partie, ils en sont les instigateurs.
Le président du sénateur de la République, le docteur Carl Murat Cantave, multiplie les rencontres en vue, dit-il, de trouver une solution rapide et appropriée à la crise sociale, politique et économique.
Alors que les violences s’amplifient dans le pays depuis le 7 février 2019, le Premier ministre, Chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) se tait. Face à cette situation sensible dans laquelle se noie la République d’Haiti en ce moment, le mutisme du Premier ministre porte à équivoque et suscite des analyses.
Le pouvoir exécutif reste muet face aux revendications sociales des manifestants.
Depuis la manifestation lancée par l’opposition, le 7 février, à l’occasion des deux ans du président Jovenel Moïse au pouvoir, le pays assiste à des manifestations spontanées.