• Bolivie : une présidentielle sous le signe de la crise économique et des pénuries

    Bolivie : une présidentielle sous le signe de la crise économique et des pénuries0

    En Bolivie, la campagne électorale s’est achevée. Les élections générales, et notamment la présidentielle, auront lieu dimanche 17 août, à l’issue d’une campagne marquée par la crise économique. Reportage, à la Paz, de Nils Sabin.

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    Avec une inflation à deux chiffres et une population confrontée à des pénuries de dollars et de carburant, les candidats à l’élection présidentielle en Bolivie seront certainement jugés sur leurs solutions. Pour la population, « le porte-monnaie ne suit plus », mais il existe aussi de lourdes pénuries, notamment de médicaments. Les sentiments populaires sont donc très négatifs à l’approche des élections. Pour Nils Sabin, qui a rencontré la population, de nombreux Boliviens souhaitent une rupture après plusieurs décennies de gouvernements de gauche. Bad Bunny met en avant la culture portoricaine avec son nouvel album En 2020, Bad Bunny est devenu le premier artiste non anglophone le plus écouté sur la plateforme Spotify, une notoriété qui met en lumière la musique hispanophone. Le dernier album de l’artiste est un hommage à sa terre natale et à la culture portoricaine, face à une américanisation croissante du pays. L’album de Bad Bunny est politique et va bien au-delà du simple phénomène musical : les retombées économiques à Porto Rico sont impressionnantes, avec plus de 6 000 visiteurs prévus dans le pays. À écouter aussiLe rappeur portoricain Bad Bunny sort un nouvel album entre héritage et innovation La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine fait la Une dans la plupart des médias nord-américains aujourd’hui… Oui, et chacun y va de son analyse et de ses prévisions… Le New York Times, par exemple, a donné la parole à une experte de la politique étrangère et de la sécurité russe : « Poutine devrait faire attention à ce qu’il veut », prévient-elle. Elle décrit un monde remodelé à la baguette par le président américain, tout-puissant en ce moment face à la Russie de Poutine, affaiblie par deux ans de guerre et des ressources limitées… Dans le Washington Post, on peut lire une tout autre analyse. Les journalistes rappellent, eux, que Poutine est un ancien agent du KGB et qu’il n’hésitera pas à user de ses charmes et de sa maîtrise de la manipulation pour flatter le président américain et, pourquoi pas, le détourner du sujet principal… l’invasion russe en Ukraine. Suivre le live[En direct] Sommet Trump-Poutine: l’Ukraine «compte» sur le président américain pour convaincre la Russie de mettre fin à la guerre En République dominicaine, des femmes migrantes se font expulser juste après leur accouchement… Un chiffre assez impressionnant que l’on retrouve dans la presse aujourd’hui, il concerne les femmes haïtiennes, principales réfugiées en République dominicaine. Depuis le début de l’année 2025, les accouchements de ces femmes dans les hôpitaux publics du pays ont chuté de 70 %. Car il est devenu risqué d’aller accoucher à l’hôpital. Pourquoi ? À cause d’une politique migratoire très stricte mise en place en République dominicaine. Le média en ligne Notigram rappelle que, depuis le mois d’avril, le président a organisé des « raids d’immigration »… Le concept : demander systématiquement aux étrangers des documents d’identité ou une carte de séjour en règle lorsqu’ils ont besoin de soins. Si les patients étrangers ne présentent pas ces documents, ils risquent une expulsion presque immédiate. Parfois, les femmes haïtiennes ont à peine le temps d’accoucher. Notigram explique que, selon la réglementation, celles qui accouchent naturellement sont remises aux autorités de l’immigration 72 heures après la naissance de leur bébé. Le journal The Haitian Times avait recueilli certains témoignages de ces mères. Par exemple, l’arrivée d’hommes armés qui entrent dans une chambre d’hôpital à coups de pied sur la porte, au milieu de la nuit. Le journaliste Edxon Francisque raconte que, parfois, ils n’attendent même pas que la mère ait fini d’allaiter son nouveau-né pour les charger dans un camion qui les emmènera de l’autre côté de la frontière. À lire aussiL’ONU dénonce l’expulsion de femmes enceintes de République dominicaine vers Haïti Au Salvador, le président vient de nommer, à la tête du ministère de l’Éducation, une militaire… La nouvelle fait la Une de plusieurs journaux du pays. Il faut dire que ce n’est pas une décision anodine. Nayib Bukele, « le dictateur le plus cool du monde » comme il aime se faire appeler, opère en ce moment une restructuration des ministères, qui s’inscrit dans un contexte particulier. Le média indépendant et critique ContraPunto, Contre-Point en français, rappelle que la gouvernance du président prend une tournure de plus en plus autoritaire. Il mentionne l’appareil de propagande de Nayib Bukele, son culte du leader et l’effondrement progressif de la démocratie. Le journal La Prensa, lui, évoque une restructuration particulièrement radicale de l’éducation dans le pays. Les journalistes rappellent que cette nomination intervient alors que plusieurs syndicats alertent sur des pressions fréquentes sur les enseignants : rien que cette semaine, 14 professeurs ont été licenciés dans le pays. Sur X, le président s’est exprimé : il a toute confiance en la nouvelle ministre de l’Éducation pour « impulser une transformation profonde ». L’idée semble plutôt de réimplanter des valeurs conservatrices à l’école. En 2024, Bukele avait ordonné au ministère de l’Éducation d’éliminer « toute trace » de l’approche de genre dans les manuels scolaires. À lire aussiLe Salvador permet au président Nayib Bukele de se représenter indéfiniment Journal de la 1ère  En Guadeloupe, les soignants du centre hospitalier Sainte-Marie ont défilé dans les rues de Marie-Galante pour dénoncer le manque de personnel sur place.

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  • Pérou : à la rencontre de la «Q-Pop», la «Quechua pop»

    Pérou : à la rencontre de la «Q-Pop», la «Quechua pop»0

    Sur le continent américain, la K-Pop, musique sud-coréenne à succès, s’exporte et influence… Au Pérou, on parle de «Q-Pop» la «Quechua pop», avec un pionnier du genre : Lenin Tamayo. Le correspondant de RFI, Martin Chabal, s’est rendu à l’un de ses concerts.

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    Au Pérou, la Q-Pop cartonne. Ce nouveau courant musical fait de rythmes entraînants fait danser les foules, mais il est aussi porteur d’un message. Les paroles, en quechua, langue ancestrale parlée par 14% de la population, font l’éloge de la liberté. Elles sont aussi représentatives d’une mise en valeur de la culture andine, longtemps réprimée et méprisée. Le pionnier, Lenin Tamayo, qui se présente sur scène en tenue traditionnelle et en s’adressant en quechua à son public a même acquis une notoriété internationale. Il revient tout juste d’une tournée en Asie et vient de signer un contrat avec un label sud-coréen bien connu. Analyse de l’actualité haïtienne avec le rédacteur de chef du Nouvelliste Plusieurs actualités sont évoquées avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il décrypte le meurtre de deux agents de la police nationale d’Haïti dans une embuscade à Kenscoff, dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 août 2025. Il évoque aussi le Réseau national de défense des droits humains qui dénonce le monopole de la compagnie aérienne Sunrise Airways sur le marché, et puis il se penche sur un article du Nouvelliste consacré aux défis rencontrés par le secteur de la santé après l’arrivée de Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil présidentiel de transition.  Au Pérou, une loi controversée vient d’être promulguée…  Cette loi permet d’effacer les condamnations des militaires et combattants qui ont participé au conflit sanglant dans le pays dans les années 80. Elle a été votée, il y a quelques semaines, le 9 juillet 2025, et fait débat au Pérou. Les hommes qui vont être libérés sont accusés de crimes graves.  Pour le média péruvien TeleSur, cette loi profite clairement à des individus qui ont violé des droits humains. Il faut savoir qu’entre les années 80 et 2000, un conflit important s’est au Pérou, les opposants à l’État étant considérés comme des terroristes. Ils ont été lourdement réprimés à l’époque. Le quotidien La República rappelle que plusieurs massacres ont été commis, que même des enfants ont été assassinés… Cette loi choque donc beaucoup de défenseurs des droits humains. Les journalistes de La República notent que la présidente est même allée contre le mandat de la Cour interaméricaine des droits de l’homme… Cette dernière lui avait ordonné, en juillet, de ne pas promulguer la loi qui profitait à des responsables de crimes graves. Pour le journal El Peruano et d’autres médias institutionnels péruviens, elle est un message de paix. Les journalistes relatent fidèlement les déclarations de la présidente, qui l’a signée hier : « Nous ne pouvons pas accepter que de vieux messieurs qui ont rempli leur devoir de défendre l’État de droit continuent de porter des chaînes judiciaires », rapportent-ils. Oui, parce que la loi prévoit la libération des condamnés âgés de plus de 70 ans et l’abandon total des poursuites des militaires qui n’ont pas encore été condamnés. Pour Juanita Goebertus, directrice de la division Amériques à Human Rights Watch, «cette loi est tout simplement une trahison des victimes». Au Mexique, un criminel fait la Une de plusieurs médias… Il s’agit de celui qui se fait appeler «La Tuta», de son vrai nom Servando Gómez Martínez… Il fait partie des 26 détenus mexicains transférés vers les États-Unis mardi (12 août 2025), dans le cadre d’un accord bilatéral entre les deux pays. Alors, s’il est aussi connu au Mexique et que son transfert fait couler autant d’encre, c’est que c’est un personnage particulier, hein. Le journal mexicain El Siglo de Torreón lui consacre un portrait aujourd’hui. On revient sur son parcours… de professeur d’école primaire à baron de la drogue. Parce que oui, qu’avant d’être accusé d’homicide, d’enlèvement et de trafic de stupéfiants, «La Tuta» enseignait la géographie ou encore les mathématiques à de jeunes Mexicains. Il change complètement de trajectoire de vie en 2001 et devient le fondateur des Templiers, l’une des organisations les plus violentes et les plus dangereuses du pays. En 2015, lors de son arrestation, il est devenu l’homme le plus recherché du Mexique. «La Tuta» purge une peine de 47 ans d’emprisonnement. Selon le média Expansión Política, il aurait demandé, avant son envoi aux États-Unis, de changer de prison pour des raisons de santé. Aux États-Unis, le Washington Post remet au goût du jour une mystérieuse disparition… Son visage est affiché en une du journal. Je vous parle du journaliste américain Austin Tice, capturé en Syrie en 2012 alors qu’il s’y était rendu avec son appareil photo et son téléphone satellite. C’était la première fois qu’il partait à l’étranger en tant que journaliste indépendant. Austin Tice était militaire, il avait servi dans la Marine. Après avoir tout quitté, il a passé quelques mois en Syrie… Il était connu pour son audace. Le Washington Post, pour qui il a écrit plusieurs articles, rappelle qu’il n’avait peur de presque rien, qu’il avait même rejoint Damas à pied, seul, avant d’être capturé et emprisonné. Treize ans après sa disparition, le journal continue d’enquêter pour le retrouver. Il livre un long article sur son site internet en plusieurs volets. Chaque année de recherche est minutieusement référencée. Depuis la disparition d’Austin, trois présidents américains sont passés par là, hein. De nombreuses négociations ont eu lieu avec le régime de Bachar al-Assad, qui est soupçonné d’avoir capturé le journaliste. Et puis, il y a eu ce vent d’espoir en décembre 2024, quand le régime syrien est tombé et que les prisons ont été vidées… Mais aujourd’hui, il n’y a toujours pas de trace d’Austin Tice. Cette semaine, la Maison Blanche a déclaré poursuivre ses recherches tout en restant prudente face à ses chances d’être en vie… Les journalistes du Washington Post, eux, ont choisi de conclure en donnant la parole à sa mère, Débra Tice : « Mon fils n’est pas mort. Il se promène quelque part », leur a-t-elle confié. Journal de la 1ère En Martinique, une commune sévit contre les VHU, les «véhicules hors d’usage», ceux qui sont abandonnés. La municipalité a décidé de frapper fort et de demander aux pollueurs de payer. Les amendes sont devenues très sévères, elles s’élèvent jusqu’à 1 500 euros.

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  • Quatre ans après le séisme, le sud d’Haïti se relève difficilement

    Quatre ans après le séisme, le sud d’Haïti se relève difficilement0

    Le 14 août 2021, la moitié sud de l’île était frappée par un violent séisme de magnitude 7,2. Même si des efforts pour s’adapter aux risques sismiques sont menés, la situation reste fragile. 

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    Ce tremblement de terre, qui a causé la mort de 2 200 personnes et détruit 130 000 logements, a bouleversé la vie de plus de 800 000 personnes dans les départements du sud. L’assistance aux sinistrés avait été compliquée par la situation sécuritaire et socio-économique du pays. Des efforts sont aujourd’hui faits pour s’adapter aux risques sismiques, mais le climat politique instable complique la tâche. Les précisions de Léa Le Denmat. En mai 2025, les États-Unis ont désigné Viv Ansanm, la principale coalition de gangs en Haïti, «organisation terroriste étrangère». Ils mettent aujourd’hui la tête de son chef à prix. Le FBI offre une prime de 5 millions de dollars pour la capture de Jimmy Chérizier, dit Barbecue. Oui, cet ex-policier reconverti en influent chef d’une coalition de gangs est activement recherché. Il aurait conspiré avec des personnes aux États-Unis et en Haïti afin de contourner les sanctions américaines, entre 2020 et 2025. Selon le Washington Post, Chérizier aurait collaboré avec des membres de la diaspora haïtienne aux États-Unis pour transférer des fonds destinés à financer les activités criminelles de son groupe : salaires et achat d’armes notamment. Il aurait par exemple collaboré avec Bazile Richardson, lui aussi inculpé par les États-Unis. Cet Haïtien naturalisé américain aurait envoyé au chef de gang plusieurs milliers de dollars. L’homme de 45 ans a été arrêté à Houston, le 23 juillet 2025, et placé en détention. Le Haitian Times revient sur le profil de ce complice installé en Caroline du Nord. Le journal rappelle aussi que le réseau de Chérizier est lié à des meurtres, des incendies criminels et des déplacements massifs de population à Port-au-Prince.  Les États-Unis, à force de pression sur le gouvernement mexicain, ont obtenu l’extradition de 26 membres de cartels de haut rang. Oui, tous sauf un risquent la prison à vie aux États-Unis, mais ils devraient échapper à la peine capitale. Le journal mexicain El Proceso liste leurs noms. Il s’agit notamment de membres du cartel de Sinaloa, du cartel de la nouvelle génération de Jalisco et du cartel du Nord-Ouest. Parmi eux par exemple : « El Cuini », le beau-frère du leader du Cartel Nouvelle Génération de Jalisco. Tous sont accusés d’avoir importé des tonnes de drogues dangereuses aux États-Unis, notamment de la cocaïne, des méthamphétamines, du fentanyl et de l’héroïne, auxquels s’ajoutent des enlèvements, meurtres, prises d’otages, trafic d’êtres humains, entre autres crimes. Cette extradition intervient quelques jours après la révélation par le New York Times d’une directive controversée. Oui, cette directive secrète, signée par Donald Trump autorise le Pentagone à poursuivre les cartels de la drogue latino-américains dans les eaux et territoires internationaux. La Maison Blanche n’a pas démenti. Trump ressert aussi l’étau sur la culture, en obligeant cette fois-ci les musées de Washington à respecter «les idéaux américains». La formule est floue mais le message est clair : toutes les expositions, textes, sites internet et réseaux sociaux de huit musées de Washington vont être passés à la loupe. Leur langage «clivant ou idéologique» doit être remplacé d’ici 120 jours «par des descriptions unificatrices, historiquement exactes et constructives», selon les termes de la lettre envoyée par la Maison Blanche à la plus grande institution de musées de la capitale américaine, citée dans les colonnes du NYT. Pour Politico, cette décision vise encore une fois à «réformer la manière dont l’histoire et la culture américaines sont enseignées et présentées dans les institutions à travers le pays.» On retrouve parmi les établissements concernés le Musée national d’histoire américaine, le Musée national d’histoire et de culture afro-américaines, ou encore le Musée national des Indiens d’Amérique. D’autres musées devraient aussi être visés prochainement par la Maison Blanche. En Colombie, les funérailles du sénateur Miguel Uribe, décédé ce lundi (11 août 2025) des suites de ses blessures par balles, ont lieu ce mercredi (13 août 2025). Sa disparition laisse le pays en deuil et inquiet pour son avenir politique… Oui, alors que 4 000 Colombiens se sont recueillis mardi 12 août sur sa tombe, le pays est encore sonné par cet assassinat. Son parti politique de droite, voire d’extrême droite, le Centre Démocratique, est plus orphelin que jamais. «C’est la plus grande crise traversée par ce parti depuis sa création», selon El Espectador. Le journal colombien relève qu’en une semaine, le parti a perdu son leader suprême, l’ancien président Álvaro Uribe Vélez, qui a été condamné en première instance à 12 ans d’assignation à résidence, et, «alors que ce coup dur n’avait pas encore été surmonté», le sénateur et candidat Miguel Uribe Turbay est décédé. Cet assassinat marque un «tournant», il aura «une incidence déterminante sur la course à la présidence» de 2026, estime le journal Cambio. Déjà en remettant sur le devant de la scène le thème de la violence, thème cher à une droite aujourd’hui affaiblie.  En Argentine, un lot de fentanyl médical contaminé a provoqué la mort d’au moins 97 patients depuis le mois d’avril Parfois consommé comme une drogue, notamment aux États-Unis, le fentanyl est un puissant opiacé utilisé médicalement comme analgésique et anesthésiant. Et c’est bien l’utilisation médicale de fentanyl contaminé qui a provoqué cette crise sanitaire en Argentine. Théo Conscience. Au Panama, le succès de «Priti», un titre de reggaeton du chanteur Setch Il tourne beaucoup sur les radios, dans les rues, dans les soirées… «Priti» est un titre du chanteur panaméen Setch, en collaboration avec le Vénézuélien Danny Ocean. Acclamée par la critique à sa sortie, la chanson, portée par un vidéoclip ambitieux, est devenue un tube de l’été. Reportage de Grégoire Pourtier. Journal de la 1re La fusée Ariane 6 a réussi son décollage depuis le centre spatial guyanais de Kourou. L’objectif est de réaliser neuf à dix lancements similaires chaque année. 

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  • Haïti : la jeunesse entre désespoir et espoir de changement

    Haïti : la jeunesse entre désespoir et espoir de changement0

    Ils représentent plus de la moitié de la population en Haïti… Et pourtant, les jeunes font face à d’énormes difficultés. Peterson Luxama est allé à leur rencontre, à Port-au-Prince.

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    Absence de politiques ciblées pour leur intégration, manque d’emplois, insécurité, précarité…à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, ce mardi 12 août 2025, beaucoup de jeunes Haïtiens expriment leur désespoir. Certains ne croient plus en un avenir meilleur, tandis que d’autres, malgré tout, gardent l’espoir d’un possible changement. Aux États-Unis, Donald Trump a provoqué la surprise hier en décidant de déployer des agents du FBI, ainsi que les agents de la garde nationale dans les rues de Washington…  Le président a pris des mesures exceptionnelles face à ce qu’il considère comme une hausse de la criminalité dans la capitale. Pourtant, les chiffres disent le contraire : selon le ministère de la Justice, les taux de criminalité n’ont jamais été aussi bas depuis les trente dernières années. «Le taux de criminalité à Washington aujourd’hui est plus haut que ceux de Bogota en Colombie, ou que celui de Mexico… ces villes dont vous entendez parler et qui sont considérées comme les pires endroits de la terre. C’est plus haut, c’est bien plus haut.» Voilà ce que pense Donald Trump de Washington… Forcément, aujourd’hui, presque toute la presse américaine titre sur le sujet. Hier lundi (11 août 2025), des mesures exceptionnelles ont été prises… Alors, il y a les médias conservateurs et pro-Trump qui s’en réjouissent. Washington est «aussi effrayante que l’enfer», titre le New York Post… et puis il y a d’autres quotidiens, comme le Washington Post, qui tentent de décrypter la stratégie de Trump derrière une telle décision. Les journalistes expliquent que l’idée de déployer la Garde nationale et de placer la police de la ville sous l’autorité directe du président est bien pensée… et née avant même l’entrée en fonction du président. La hausse de la criminalité invoquée par Trump est un prétexte. Pour le journal Politico, ces «mesures d’urgence» déployées par le président servent en fait à consolider son pouvoir sur la ville, qui est sous l’autorité du Congrès et non pas d’un État comme les autres villes américaines. Les journalistes rappellent tout de même que le président va se heurter à des limites : sans l’accord du Congrès, son administration ne pourra pas prolonger indéfiniment son contrôle sur la police de Washington. Au Chili, l’espoir d’un traité mondial pour préserver la planète de la pollution plastique… «Je ne veux pas être négatif», écrit Maximiliano Proaño, sous-secrétaire à l’Environnement, sur le site du média chilien El Mostrador. Il explique fonder beaucoup d’espoir dans le traité international contre la pollution plastique, en négociation à Genève en ce moment même. Proaño évoque le cas du Chili, très exposé à ce fléau, étant le plus gros consommateur de bouteilles plastiques du continent américain. Ces dernières années, plusieurs études ont montré la contamination aux microplastiques au Chili. Sur le site La Tercera, la journaliste Ceina Iberti explique comment ces particules se retrouvent dans les sols, les boissons et les plats des habitants. «Le pays est confronté à un vide réglementaire», alarme-t-elle. Le gouvernement semble, lui, déterminé à s’investir à Genève : «Le Chili arrive avec une position claire, appelant à un accord ambitieux, juste et efficace. Nous avons besoin de règles mondiales», a précisé le sous-secrétaire. Au Canada, des faux consultants et des faux avocats soutirent de l’argent aux populations immigrées… Oui, c’est une enquête vidéo du média canadien Le Devoir. Deux journalistes y montrent comment certains profitent de la vulnérabilité des nouveaux arrivants au Canada pour leur extorquer de l’argent. Ces derniers se font passer pour des avocats spécialisés en droit de l’immigration et demandent des sommes astronomiques à des demandeurs d’asile. L’un d’eux, appelé Gourdip, confie avoir payé 6 500 dollars à un consultant fantôme pour une demande d’asile qui n’a jamais été déposée. L’enquête révèle que les réfugiés sont particulièrement visés, car ils sont une cible de choix pour les fraudeurs. Ils ont 45 jours après leur arrivée pour déposer une demande d’asile et monter un dossier. C’est là que les arnaqueurs interviennent, proposant des services rapides et à moindre coût. Dans l’enquête, Sarah Champagne et Félix Pednaut, les journalistes du Devoir, donnent donc des clés pour mieux les identifier. Ils ont même rencontré un fraudeur en caméra cachée. En Argentine, une série Netflix connaît un succès phénoménal El Eternauta, «l’Eternaute», a été diffusée fin avril 2025. C’est l’une des séries non anglophones qui a réalisé le meilleur démarrage sur la plateforme. Une semaine après sa sortie, les six épisodes avaient été vus par près de 11 millions de personnes à travers le monde. Et un phénomène assez inattendu s’est produit : la série a relancé la recherche des bébés disparus pendant la dictature argentine de 1976 à 1983. Journal de la 1re L’attention est portée sur la tempête tropicale Erin, qui est en ce moment près du Cap-Vert. Elle pourrait bien traverser l’Atlantique et se rapprocher des Antilles ce samedi (16 août 2025) en fin de semaine. Les météorologues craignent qu’elle se transforme en ouragan de catégorie 3.

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  • Haïti : les hôpitaux en manque de sang pour les patients0

    L’insécurité en Haïti, l’instabilité politique, la crise économique ont des conséquences sur l’ensemble des services publics, à commencer par les hôpitaux.  Aux Gonaïves par exemple, les centres hospitaliers manquent de sang depuis plusieurs années. En cause, le poste de transfusion qui desservait tout le département de l’Artibonite ne fonctionne plus. Les conséquences sont dramatiques : de très nombreux patients qui pourraient être sauvés grâce à une transfusion sont condamnés à mourir si leurs proches ne parviennent pas à trouver là où les poches de sang nécessaires. Tout repose donc sur les familles, explique Ronel Paul qui a pu joindre des témoins en Haïti. L’un d’eux explique qu’il était prêt à donner son sang pour aider son père adoptif mais « qu’aucun centre hospitalier aux Gonaïves n’était en mesure de faire le prélèvement sanguin ni le conserver ». En fait, dans la plupart des hôpitaux en Haïti lorsque le cas d’un patient nécessite une transfusion sanguine, c’est aux proches de se débrouiller pour fournir directement le sang à l’hôpital. Il leur faut alors trouver plusieurs donneurs, contacter les centres de transfusion en capacité de faire les prélèvements, et se déplacer jusqu’au centre de prélèvement.L’avenir d’Haïti sur l’agenda onusien cette semaine Le pays sera au cœur de plusieurs réunions organisées dans les prochains jours et les dirigeants de la transition ont multiplié les entretiens ce week-end pour préparer cette semaine cruciale. Au centre des préoccupations, la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) dirigée par le Kenya et qui manque cruellement d’argent pour fonctionner. Le mandat de cette force doit être renouvelé la semaine prochaine pour un an. Mais dès ce lundi (23 septembre 2024), une réunion a l’initiative du Canada est prévue. Les États-Unis poussent pour transformer cette MMAS en une force onusienne. Un coup de pression pour amener la communauté internationale à sortir le chéquier. Washington sait que le secrétaire de l’ONU Antonio Guterres ne veut pas de cette force sous mandat onusien. Il souligne que les casques bleus ne sont pas formés pour la lutte contre les gangs mais pour maintenir la paix. Lula critique le fonctionnement du système onusien  « La pandémie, les conflits en Europe et au Proche-Orient, la course aux armements et les changements climatiques démontrent les limites des instances multilatérales », a déclaré le président brésilien hier (22 septembre 2024) dimanche lors du sommet de l’avenir à New York. Selon Lula, « l’Assemblée Générale a perdu de sa vitalité ». Le site d’information Carta Capital retient de son bref discours surtout la demande en faveur des réformes pour que le « Sud global » soit mieux représenté à l’ONU. Pour le journal Estadao, le président brésilien s’est hissé dans une position de donneur de leçons notamment dans le domaine environnemental. L’année dernière, rappelle le quotidien, « Lula a pointé du doigt les pays riches pour leurs émissions de carbone ». Mais depuis le début de cette année, les incendies au Brésil ont doublé par rapport à la même période en 2023. Les avertissements n’ont pas manqué. Lula a beaucoup parlé, mais ses mots ne se sont pas traduits en action », souligne Estadao.Tension en Bolivie entre l’ancien président Evo Morales et son successeurEvo Morales, qui a gouverné le pays de 2006 à 2019, et Luis Arce, en poste depuis 2020, sont devenus des concurrents farouches pour la direction de leur parti et surtout la candidature à la présidentielle de l’an prochain. Evo Morales a pris la tête d’une marche de plusieurs milliers de ses partisans, une marche qui se dirige vers le siège du gouvernement à La Paz, leur arrivée est prévue justement aujourd’hui. Le président Luis Arce, c’est à la Une du journal La Razon, a mis en garde contre l’éclatement d’une guerre civile et a appelé au dialogue. Hier, des affrontements entre ses partisans et ceux du leader indigène Evo Morales ont fait huit blessés près de la capitale. Selon El Diario, l’intention d’Evo Morales est claire : « Il a bien l’intention de mettre fin au mandat de Luis Arce, et pas de manière pacifique… cette lutte pour le pouvoir définira à la fois l’avenir du gouvernement de Luis Arce et celui de la candidature du parti MAS, les enjeux sont considérables », conclut El Diario.Des ruelles vertes à MontréalReportage sur un phénomène urbain de plus en plus populaire : les ruelles vertes à Montréal. Elles sont nombreuses ces toutes petites rues et les habitants peuvent les transformer à leur guise : retirer le bitume pour en faire des jardins ou des espaces à partager avec ses voisins pour y installer des balançoires, des cages de hockey ou encore un hôtel à insectes. Reportage de notre correspondant Alexis Gacon.Le journal de la 1ère En Guadeloupe, les coupures de courant en raison d’une grève chez EDF commencent à faire des dégâts chez les particuliers.

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  • Insécurité : Garry Conille annonce des mesures urgentes pour reprendre le contrôle des quartiers sous l’emprise des gangs

    Insécurité : Garry Conille annonce des mesures urgentes pour reprendre le contrôle des quartiers sous l’emprise des gangs0

    Le Premier ministre Garry Conille a annoncé ce mercredi soir que son gouvernement, de concert avec le Conseil présidentiel de Transition, s’apprête à adopter des mesures urgentes pour reprendre le contrôle des quartiers tombés aux mains des gangs. Il invite une fois de plus les bandits armés à déposer les armes et reconnaître l’autorité de l’Etat.

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