• « Les JO ? Un rêve ! » pour le judoka Philippe Metellus, porte-drapeau de la délégation haïtienne

    « Les JO ? Un rêve ! » pour le judoka Philippe Metellus, porte-drapeau de la délégation haïtienne0

    Ce vendredi 26 juillet à Paris, les porte-drapeaux de chaque pays participant aux Jeux olympiques 2024 défileront sur la Seine à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la compétition. Le représentant d’Haïti est le judoka Philippe Metellus. Avec son entraineur Ernst Laraque, il a accordé un entretien à RFI. « Participer aux Jeux olympiques est un rêve que je chéris depuis tant d’années, c’est désormais tout près de se réaliser », raconte Philippe Metellus, un sourire dans la voix. « J’étais à sa place il y a pas mal d’années déjà, se souvient Ernst Laraque. C’est spécial et ça l’est toujours aujourd’hui, en tant que coach, c’est unique et inspirant. » Le sportif raconte la difficulté de concilier son rêve olympique et sa vie au Canada, où il réside depuis plusieurs années et occupe un emploi de comptable. « Je m’entraîne, mais je dois travailler à côté pour financer toutes mes compétitions », explique-t-il. La tâche n’est pas non plus facile pour les autres sportifs haïtiens qui sont restés au pays et doivent s’entraîner dans un contexte de violence perpétrée par les gangs. « Ils font du mieux qu’ils peuvent avec les moyens du bord », assure Philippe Metellus. « À un moment, tous les entrainements de judo s’étaient arrêtés, se souvient Ernst Laraque. Là, ils ont repris graduellement, mais dans des conditions vraiment difficiles. » Le sportif n’en est pas moins honoré de concourir sous les couleurs d’Haïti. « On est fiers d’être Haïtiens, tout ce qu’on souhaite, c’est que la situation change chez nous et qu’on puisse y vivre comme partout ailleurs », soutient Philippe Metellus.La délégation haïtienne est composée de sept athlètes. Parmi eux, le boxeur Cédrick Belony-Dulièpre, né au Canada. Il concourt dans la catégorie des moins de 80kg pour Haïti, le pays d’origine de sa famille. « J’ai envie de donner un regain de vie à mon pays, parce que c’est un pays qui mérite une victoire en ce moment », assure le jeune boxeur avec espoir. « Lorsque j’étais jeune, j’avais un souffle au cœur. Mon père m’a inscrit à la boxe car c’est bon pour le cœur, ça fait travailler le cardio. Quand il a su que j’allais devenir un olympien, il a sauté de joie ! », ajoute-t-il, joint par Marie Normand.Plus de 600 athlètes américainsDepuis les tous premiers jeux modernes, la Team USA a décroché 2 655 médailles. Cette année, ils sont plus de 600 à venir tenter leur chance aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui en fait l’une des plus importantes présences lors de cette compétition. Une grande majorité d’entre eux sont bien connus du public, comme LeBron James, le basketteur des Los Angeles Lakers, double champion olympique. Il est porte-drapeau aux côtés de Coco Gauff, la joueuse de tennis de 20 ans. D’autres athlètes sont à surveiller de près, comme Simone Biles, considérée comme la meilleure gymnaste au monde. Elle détient 37 médailles olympiques, et fait son retour après s’être retirée de la plupart des épreuves lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo. Notre correspondante Loubna Anaki est en direct depuis New-York.Que reste-t-il des Jeux olympiques de Rio ?Rio de Janeiro, au Brésil, a accueilli les Jeux olympiques de 2016. L’évènement a coûté plus de dix milliards d’euros, à un moment où le pays se dirigeait vers une crise politique, économique et sociale. Pour les habitants du quartier de la Villa Autodromo, voisin du parc olympique, il y a eu un avant et un après. Sur les 800 familles qui vivaient depuis plus de 40 ans dans cette favela, seulement 20 ont résisté aux pressions et aux expulsions forcées. Aujourd’hui, la Villa Autodromo se résume à une simple rue avec quelques maisons, une petite place et une église. Le tout coincé entre une avenue à quatre voies, une tour d’hôtel vide 90% du temps, et un parc olympique inutilisé. La sécurité dans ce quartier s’est dégradée. Luiz Claudio fait partie des 3% des habitants qui ont résisté à la spéculation immobilière. « Regardez comme c’est à l’abandon ici. Moi j’habite la rue derrière et on ne compte plus les braquages. Lors du dernier festival de rock, qui se déroule près d’ici, ils ont tout pris dans l’église. Mêmes les portes des toilettes ! Quand on était encore une favela, il n’y avait jamais de vols. Aujourd’hui, comme on n’est plus que vingt à habiter ici, c’est très fréquent. » Un reportage de notre correspondante sur place, Sarah Cozzolino.Au Mexique, deux dirigeants du puissant cartel mexicain de Sinaloa capturésDeux chefs du cartel de Sinaloa ont été capturés au Texas, dans le Sud des États-Unis, proche de la frontière avec le Mexique. L’arrestation fait le Une de tous les journaux, aussi bien mexicains qu’américains. Mais plusieurs versions de l’histoire existent. Ismael Zambada Garcia « a été piégé », titre El Sol de Mexico. Cofondateur du cartel de Sinaloa, celui qui se fait appeler El Mayo serait monté dans un jet privé avec Joaquin Guzman, le fils d’El Chapo, la figure du cartel emprisonné aux États-Unis depuis 2016.Selon le Wall Street journal, « Joaquin Guzman lui aurait assuré qu’ils allaient inspecter des aérodromes clandestins au Mexique ». Mais en réalité, l’avion volait vers les États-Unis où les deux hommes étaient attendus de pied ferme par le FBI.Le New York Times rapporte de son côté que le chef historique du cartel, 76 ans, était en discussion avec le FBI depuis au moins trois ans, et se serait rendu de son plein gré aux côtés du fils Guzman.Piège ou pas, les deux hommes ont été arrêtés et seront jugés. Une première pour El Mayo, souligne El Universal, « l’un des plus anciens narcotrafiquants qui n’avait jamais mis un pied en prison ».  Le Journal de la 1èreOffrir à des jeunes motivés l’opportunité d’un premier emploi « saisonnier », c’est l’objectif du dispositif mis en place et financé par la Collectivité territoriale de la Martinique. 

    LIRE PLUS
  • Maria Corina Machado : « Cette élection au Venezuela est tout sauf libre et juste »

    Maria Corina Machado : « Cette élection au Venezuela est tout sauf libre et juste »0

    C’est le dernier jour de campagne au Venezuela avant l’élection présidentielle qui a lieu dimanche 28 juillet 2024. Les Vénézuéliens vont-ils renouveler ou pas leur confiance au président Nicolas Maduro ? Le dirigeant chaviste brigue un troisième mandat, mais selon certains sondages indépendants, il pourrait perdre le scrutin face à son adversaire, le candidat de l’opposition Edmundo Gonzalez Urrutia. La campagne électorale se termine aujourd’hui (25 juillet 2024) avec deux grands meetings dans la capitale Caracas. La capitale est sous haute tension ce jeudi 25 juillet 2024 car les deux camps mobilisent une dernière fois leurs sympathisants.Le taux d’abstention sera l’une des clés du scrutin. Une participation élevée pourrait bénéficier à l’opposition qui a mené une drôle de campagne : María Corina Machado. Cette figure de la droite, très énergique et plutôt radicale dans ses positions, avait remporté les primaires, mais a été déclaré inéligible. Elle s’est fait remplacer en avril dernier par un inconnu, Edmundo Gonzalez Urrutia, un ancien diplomate à la voix douce qui n’a jamais attaqué frontalement son adversaire.« L’appel à la réconciliation des Vénézuéliens a été au centre de ma campagne », a déclaré le candidat de l’opposition qui se dit confiant de pouvoir remporter l’élection du dimanche 28 juillet 2024, mais encore faut-il que le président Nicolas Maduro accepte sa défaite s’il échoue. Il y a quelques jours le dirigeant chaviste au pouvoir depuis onze ans, a laissé entendre qu’il ne comptait pas lâcher les rênes du pays. « Si vous ne voulez pas que le Venezuela tombe dans un bain de sang, une guerre civile, faites en sorte que nous ayons la plus grande victoire possible », a-t-il lancé à ses partisans. Ces propos qui ont été vivement critiqués, entre autres par le président brésilien Lula, pourtant allié traditionnel de Nicolas Maduro. D’autres responsables de la gauche latino-américaine ont pris leur distance avec le gouvernement vénézuélien et demandent le respect des résultats.Dans une interview au journal El País, le fils de Nicolas Maduro s’est voulu rassurant : si l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia remportait le scrutin de dimanche 28 juillet 2024, les autorités chavistes reconnaîtraient les résultats. Des centaines d’observateurs étrangers seront présents pour éviter une potentielle fraude, mais leur nombre ne suffit pas pour contrôler le bon fonctionnement du scrutin.Entretien exclusif de Maria Corina Machado sur RFILa tête de file de l’opposition, déclarée inéligible, milite sans relâche pour l’élection d’Edmundo Gonzalez Urrutia qu’elle a désigné pour la remplacer.Maria Corina Machado s’est exprimée sur cette campagne semée d’obstacles dans un entretien exclusif à RFI. Elle a déclaré que cette élection « est tout sauf libre et juste ». L’ex-candidate d’opposition pointe du doigt l’interdiction des inscriptions sur les listes électorales pour les quelque dix millions de Vénézuéliens qui vivent en dehors du pays. Durant la campagne, Maria Corina Machado a été interdite de prendre l’avion pour se déplacer. Elle dénonce cette restriction qui n’est pas la seule : « On ne peut pas réserver une chambre d’hôtel quand on part en campagne, on ne peut même pas acheter de quoi manger sur la route parce qu’ils font fermer les magasins qui nous vendent de la nourriture : ils persécutent tous ceux qui nous soutiennent. »En cas de potentielle victoire de l’opposition et d’une défaite du pouvoir en place, Maria Corina Machado est convaincue « que le régime et Nicolas Maduro comprendront, que pour leur propre bien, il faut une transition négociée », elle ajoute que l’opposition « est prête pour faire aboutir de processus de négociation ».Maria Corina Machado est confiante vis-à-vis de la participation : « Vous allez voir, le monde va être témoin d’une participation massive, civique et pacifique. » Concernant le « bain de sang » annoncé par Nicolas Maduro s’il ne gagne pas l’élection, Maria Corina Machado l’a qualifié « de monstruosité et de mensonge qui n’a aucun effet sur les Vénézuéliens ». Questionnée sur son rôle si l’opposition gagne l’élection, l’ex-candidate a déclaré que ce sera à Edmundo Gonzalez Urrutia de « décider qui seront les personnes qui l’accompagneront dans ce gouvernement de transition ».Haïti, des affrontements à GressierLa ville de Gressier, commune de l’arrondissement de la capitale, est le théâtre d’affrontements depuis plusieurs jours. La Police nationale haïtienne (PNH) a lancé une opération contre les groupes armés dans cette zone. Les conséquences sont directes, car le transport entre la capitale et le grand Sud d’Haïti est totalement à l’arrêt puisque la RN 2 traverse la ville. Selon Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste « les transports sont à l’arrêt parce que les gens ont peur des balles perdues et la ville se barricade ».Joe Biden évasif sur les raisons de son abandon de la présidentielleAprès le discours de Joe Biden sur son retrait de la course à la Maison Blanche le New York Times aurait aimé en savoir davantage sur le motif de son abandon. « Il n’a rien dit de son âge ni de sa santé, et n’a donné aucun détail », déplore le journal.Même son de cloche pour le Washington Post : « L’objectif de son discours était d’expliquer l’abandon de sa candidature, il n’y est pas vraiment parvenu. »Cette allocution historique avait un parfum d’adieu, car même s’il lui reste encore six mois de mandat, « c’était le début d’une longue série d’au revoir », écrit le New York Times. Le Washington Post parle d’un « adieu mélancolique ». Le journal estime que Joe Biden « semblait adopter le ton d’un travailleur qui s’apprête à quitter son poste pour la dernière fois avant la retraite ».Pourtant, pas de répit pour le président américain. Il rencontre aujourd’hui (25 juillet 2024) Benyamin Netanyahu pour tenter de faire avancer les négociations sur Gaza. Hier (24 juillet 2024), devant le Congrès américain acquis à sa cause, le Premier ministre israélien a exhorté les États-Unis à débloquer une nouvelle aide militaire. Benyamin Netanyahu rencontrera également Donald Trump vendredi 26 juillet 2024.Donald Trump attaque Kamala HarrisC’était hier (24 juillet 2024) en meeting à Charlotte. Donald Trump n’a pas retenu ses coups : il a qualifié Kamala Harris de « menteuse », « une cinglée de la gauche radicale qui va détruire le pays si elle accède au pouvoir ». Il a ajouté « qu’il ne la laissera pas faire » et parle d’une « victime à battre ».Ces joutes verbales inquiètent les éditorialistes. Le New York Times appelle les démocrates a l’unité pour « protéger Kamala Harris », car « elle devra non seulement contrer le sexisme dont Hillary Clinton a été victime, mais aussi le racisme dont Barack Obama a été victime ».Donald Trump n’est pas le seul à utiliser une rhétorique aux relents racistes, son nouveau colistier JD Vance avait remis en cause, il y a quelques jours, le patriotisme de Kamala Harris en faisant allusion à ses origines indo-jamaïcaines.Le Journal de la 1èreTriste bilan de la campagne sucrière 2024 en Guadeloupe.

    LIRE PLUS
  • Benyamin Netanyahu devant le Congrès américain

    Benyamin Netanyahu devant le Congrès américain0

    Arrivé la veille à Washington, le Premier ministre israélien s’exprime devant les élus américains ce mercredi 24 juillet. Alors que la guerre à Gaza continue, une manifestation importante et sous haute sécurité est prévue aux abords du Capitole pour dénoncer l’action du Premier ministre israélien. L’adresse de Benyamin Netanyahu au Congrès a lieu sur l’invitation des élus républicains. Peut-être une manière de mettre en difficulté les démocrates divisés sur le sujet. Plusieurs, notamment ceux de l’aile gauche du parti, boycottent la venue de l’homme qui risque bientôt d’être placé sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Même Kamala Harris, la vice-présidente et potentielle candidate à la Maison Blanche, aurait refusé de présider la séance comme l’exige pourtant le protocole, selon le Washington Post. Quoi qu’il en soit, elle rencontrera en tête-à-tête le Premier ministre israélien jeudi. Joe Biden qui rencontrera le responsable israélien à la Maison Blanche, doit prendre la parole publiquement pour la première fois depuis son retrait de la course à la présidentielle ce mercredi. Une allocution solennelle qui sera très scrutée et où il va s’expliquer sur les raisons qui l’ont motivé à prendre cette décision.Siège vacant au SénatLui, n’aura plus que quelques jours à siéger au Sénat. Condamné la semaine dernière pour corruption, le sénateur démocrate du New Jersey Bob Menendez a démissionné de son poste sous la pression de son camp. Une rareté dans l’histoire, souligne le Washington Post. Mais « son passé criminel était devenu une distraction à la chambre haute », poursuit le quotidien. Le président de la puissante commission des Affaires étrangères aurait accepté des pots-de-vin pour agir au nom du gouvernement égyptien. Son parti se demande si l’élu qui a fait appel du verdict poursuivra sa campagne comme indépendant. Il risque alors de « menacer l’emprise des démocrates sur le siège du New Jersey, où le parti a la main depuis des décennies » souligne le New York Times.Amnesty appelle à protéger les enfants en HaïtiCela fait un mois que le premier contingent de la Mission multinationale d’appui à la sécurité est arrivé en Haïti. Aux 400 policiers kényans s’est joint la semaine dernière un deuxième contingent composé de 200 agents. Ils ont commencé à patrouiller dans la capitale aux-côtés des forces de l’ordre haïtiennes afin de combattre les gangs. Lors de précédentes opérations étrangères, de nombreux cas de violations de droits humains avaient été déplorées, rappelle Amnesty International. L’organisation a donc lancé un appel à tirer les leçons du passé et de protéger les Haïtiens, notamment les enfants. Pilar Sanmartin, la coordinatrice pour les Amériques d’Amnesty International, souligne qu’environ la moitié des membres de gangs est composée de mineurs. « En cas de conflits avec les gangs, les policiers doivent prendre en compte le fait qu’ils ont face à eux des enfants », prévient l’experte, au micro d’Achim Lippold.  Haïti regorge de talents. Le Nouvelliste en célèbre deux. Rutshelle Guillaume qui a reçu dimanche dernier le prix Nuits d’Afrique pour la Francophonie à Montréal. « Qu’on aime Rutshelle Guillaume ou pas, elle est une des plus grandes réussites du secteur musical haïtien de cette décennie », clame le journal. Autre talent, autre sourire en Une du journal, celui de Lynzee Brown, la première gymnaste féminine d’Haïti à participer aux Jeux olympiques. Les épreuves de gym sont à suivre à partir de dimanche à Paris.Le retour en force des baleines à bosse du BrésilElles étaient proches de l’extinction dans les années 1980 avec 500 spécimens, désormais le nombre de baleines à bosse du Brésil avoisineraient les 30 000. Au point d’inspirer l’émergence d’un nouveau tourisme, à l’instigation d’une ONG celui de l’observation des baleines qui de juin à août, se reproduisent au large des côtes brésiliennes, avant de prendre la direction de l’Antarctique. Reportage au large de Niteroi, près de Rio de Janeiro signé de notre correspondante Sarah Cozzolino.Morceau musical : Tropical Man de Menaham Street. 

    LIRE PLUS
  • Kamala Harris en pole position pour l’investiture du parti démocrate

    Kamala Harris en pole position pour l’investiture du parti démocrate0

    À peine adoubée par Joe Biden, la vice-présidente des États-Unis réunit déjà plus de promesses de vote qu’il n’en faut pour devenir la candidate officielle de son camp face à Donald Trump.  Quarante-huit heures après le retrait-choc de Joe Biden, la machine Harris tourne déjà à plein régime. En déplacement ce mardi soir dans le Wisconsin, la nouvelle coqueluche des démocrates accumule les déclarations de soutien : de Nancy Pelosi, la vénérable et toujours très influente ancienne patronne de la Chambre des représentants, à un bouquet de gouverneurs qui pouvaient jusqu’ici être perçus comme de potentiels rivaux. Parmi eux, la n°1 démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer : « Avec Kamala Harris, les électeurs du Michigan ont une candidate présidentielle sur laquelle ils peuvent compter pour réduire nos coûts, protéger nos libertés et construire une économie qui fonctionne pour les travailleurs. C’est une ancienne procureure, une championne des droits reproductifs, et je sais qu’elle défend les intérêts du Michigan. C’est un contraste frappant avec Donald Trump, un criminel condamné qui a trempé dans la violence, renversé le droit à l’avortement et fait plonger notre économie la dernière fois qu’il a été à la Maison Blanche. »Plus de 2 500 délégués démocrates prêts à voter HarrisLa presse américaine tient les comptes et la vice-présidente de Joe Biden a déjà engrangé 2 668 promesses de vote, d’après l’agence Associated Press, soit beaucoup plus qu’il n’en faut pour l’emporter dès le premier tour, puisque la barre de la désignation est fixée à 1 976 délégués. Autrement dit, Kamala Harris a déjà 900 voix d’avance sur n’importe quel concurrent potentiel. Rien n’est figé dans le marbre, les votants peuvent encore changer d’avis jusqu’au jour de scrutin, mais à ce stade, rien ni personne ne semble en mesure d’empêcher sa nomination.Les démocrates veulent aller le plus vite possibleC’est une nouvelle campagne qui commence et il n’est plus question d’attendre la Convention démocrate, qui se tiendra du 19 au 22 août à Chicago. L’adoubement de Kamala Harris devrait intervenir beaucoup plus tôt, dans le cadre d’un roll call virtuel, un vote en ligne de tous les délégués démocrates, appelés à choisir un candidat dès la première semaine d’août, de sorte que la Convention ne soit plus qu’une formalité.Kimberly Cheatle sur le gril à la Chambre des ReprésentantsOn s’y attendait, elle aussi. Entendue hier, la patronne du Secret Service a passé un très mauvais moment, laminée par les élus des deux bords après la tentative d’assassinat qui a visé Donald Trump. En sait-on davantage après son audition ? Loin de là. Kimberly Cheatle s’est évertuée à esquiver les questions qui fâchent, renvoyant sans cesse à l’enquête en cours menée par le FBI. Et c’est tout le problème, estime le Washington Post dans son éditorial, pour qui « la première chose à offrir après une telle débâcle, c’est la transparence ». Or, jusqu’ici, les réponses de Kimberly Cheatle ont été « plus qu’insuffisantes, voire incohérentes. Personne ne dit que le boulot du Secret Service est facile, l’agence doit protéger le président, le vice-président, leur famille, les candidats à la présidentielle, les dirigeants étrangers en visite. Et si c’était trop ? » Pour réparer le Secret service, il faut qu’il admette les erreurs du 13 juillet. Mais est-ce qu’il ne serait pas temps d’une véritable remise à zéro ?Une nouvelle tranche d’aide humanitaire pour Haïti, à hauteur de 60 millions de dollars, promise hier par l’ambassadrice des États-Unis à l’ONUNotre confrère Gotson Pierre, directeur de l’agence haïtienne Alterpresse, revient sur cette annonce faite par Linda Thomas Greenfield à l’issue d’une visite de quelques heures en Haïti. Cette enveloppe devrait, dit-il, combler les lacunes en matière de nutrition, d’aide alimentaire et d’abri pour les déplacés. Améliorer aussi les services d’eau et d’assainissement et fournir un peu d’argent liquide à ceux qui en ont besoin.Washington va aussi faire plus pour la Mission multinationale d’appui à la sécurité, notamment une augmentation substantielle du nombre de véhicules blindés livrés par les États-Unis. Mais on sait toujours très peu de choses des opérations de cette force internationale. On observe, rappelle Gotson Pierre, que 200 policiers kényans supplémentaires sont arrivés en Haïti la semaine dernière, faisant passer à 400 le contingent présent sur le sol haïtien. Linda Thomas Greenfield leur a d’ailleurs rendu visite hier, sans pour autant être en mesure de préciser dans quel délai les effectifs de la MMAS seront au complet.Dans le Miami Herald, hommage à Maria Corina MachadoÀ cinq petits jours de l’élection présidentielle au Venezuela, le professeur Luis Emilio Bruni tire son chapeau à la patronne de l’opposition vénézuélienne. « Quel que soit le résultat de cette élection, écrit-il, Maria Corina Machado a déjà libéré l’esprit et le cœur d’une majorité de Vénézuéliens qui rêvent d’un changement de régime. » Machado, empêchée de se présenter, s’est mise au service de son remplaçant, qui fait la course en tête dans toutes les enquêtes d’opinion sérieuses. Machado, encore elle, transportée partout dans le pays à dos de cheval, de moto, de camion ou de canoë, « est parvenue à contourner les barrages mis sur sa route malgré l’arrestation de ses proches et les menaces pesant sur ses partisans ». Et pourtant, affirme Luis Emilio Bruni, « les autorités vénézuéliennes construisent déjà le récit d’une tentative de déstabilisation au cas où l’opposition dénoncerait des fraudes à l’issue de l’élection. La communauté internationale, conclut-il, doit se mobiliser et se coordonner pour protéger les droits des Vénézuéliens ».Le cinéma péruvien au bord de la censure ?Au Pérou, le secteur culturel ne décolère pas après le vote mi-juin d’une loi accusée de porter atteinte à la création cinématographique. Ce texte prévoit de nouvelles conditions pour l’octroi de fonds publics et provoque une levée de boucliers dans tous les métiers associés au grand écran : 70 associations l’ont dénoncée.Ses opposants l’ont surnommée « la loi anti-cinéma », car ce n’est plus le ministère de la Culture qui collectera les demandes d’aides publiques, mais une commission spécialisée rattachée à l’agence de promotion du Pérou. Le Congrès y aurait vu un moyen d’augmenter les coproductions et d’inciter les sociétés étrangères à tourner dans le pays, au détriment des œuvres régionales.Autre disposition particulièrement contestée : l’État refusera désormais de soutenir les œuvres contrevenant « à la défense nationale, la sécurité et l’ordre interne du pays ». Soit une censure qui ne dit pas son nom, selon la réalisatrice Melisa Leon. « Les projets portant atteinte à la sécurité nationale ne seront plus soutenus ? C’est un langage typiquement militaire. En réalité, ils veulent empêcher que l’on parle des crimes commis par les militaires, à commencer par la répression des manifestations avec, par exemple, les 50 morts qui ont eu lieu sous ce gouvernement. On sait aussi qu’ils sont contre le fait de parler de la communauté LGBT, des droits reproductifs des femmes et tout thème qui va contre le statu quo pourrait être touché par cette mesure, car cela a déjà été exprimé au Congrès et des enquêtes ont été lancées contre des films portant sur ces thèmes. »Le cinéma péruvien dans la peur de la censure, dossier complet de notre correspondante à Lima, Juliette Chaignon à écouter en replay.Cuba se dépeuple à très grande vitesseÀ lire sur le site d’El Pais, comment la population de Cuba a chuté en un an de 18% ! Exode dramatique qui remonte à 2021 démontré par le démographe cubain en exil Juan-Carlos Alibizu Campos à partir des listes électorales. Pourquoi et comment les Cubains s’échappent ? À découvrir dans cet article aussi passionnant qu’effrayant. L’ONU indique que si la tendance continue, la population de Cuba pourrait être inférieure à six millions de personnes d’ici à 2100, contre le chiffre officiel de 11 millions aujourd’hui.L’actualité des Outremers avec la 1èreÀ la Une, 16 200 000 euros pour la modernisation et le renouvellement de la flottille de pêche en Guadeloupe.

    LIRE PLUS
  • Avec Kamala Harris s’ouvre «un chapitre de la campagne qui pourrait mobiliser les donateurs»

    Avec Kamala Harris s’ouvre «un chapitre de la campagne qui pourrait mobiliser les donateurs»0

    Coup de tonnerre dans la campagne présidentielle américaine. La pression était vraisemblablement devenue trop forte sur les épaules de Joe Biden, affaibli par son état physique et cognitif : il a fini par céder à quatre mois de l’élection. Immédiatement après son retrait, Joe Biden a apporté son soutien à sa colistière et vice-présidente, Kamala Harris, mais selon notre envoyé spécial permanent à Washington, Guillaume Naudin, « ce n’est certainement pas à Joe Biden de désigner qui va lui succéder ». Le parti promet une procédure « transparente » pour désigner un candidat. C’est d’ailleurs ce que demande Barack Obama, qui n’a pas cité le nom de Kamala Harris dans le communiqué qui rend hommage à Joe Biden.Pour l’instant, la seule candidate déclarée est l’actuelle vice-présidente et, d’après Guillaume Naudin, « elle se dit déterminée à mériter et à remporter la nomination de son parti ». Selon la presse, elle a passé la journée de dimanche (21 juillet 2024) à discuter avec les membres démocrates du Congrès et les responsables du parti et autres gouverneurs pour obtenir leur soutien. « Ils sont plus d’une centaine à la soutenir officiellement, y compris, des gens dont on connaît les ambitions nationales comme le gouverneur de Californie Gavin Newsom, ou celui de la Pennsylvanie Josh Shapiro », ajoute Guillaume Naudin.De leur côté, les républicains se préparent à l’éventuelle nomination de Kamala Harris et ont renforcé leurs attaques contre la vice-présidente. « Dans une publicité récente, ils expliquaient que voter Biden, c’était avoir finalement Harris, dont ils soulignent l’incompétence depuis qu’elle a été élue », explique Guillaume Naudin. Le parti demande même le remboursement des frais engagés pour dépeindre Joe Biden « en vieillard sénile et incompétent ». Sans lui, c’est désormais Donald Trump, 78 ans, qui reprend le titre de plus vieux candidat à la présidence de l’histoire des États-Unis.Les démocrates lèvent 47 millions de dollars en 24 heuresLes finances sont au cœur des campagnes électorales aux États-Unis. Joe Biden avait été lâché par de grands donateurs d’Hollywood comme le cofondateur de Netflix, Reed Hastings ou encore la petite-fille de Walt Disney, Abigail. Mais d’après Jérémy Ghez, professeur associé d’économies et d’affaires internationales à HEC Paris, interrogé sur RFI, avec l’annonce du retrait de Joe Biden, « le clan démocrate a réalisé une levée de fonds extraordinaire de 47 millions de dollars en 24 heures ! ». Cela montre un engouement, non seulement de la part de la base qui peut contribuer à ces fonds, mais aussi des grands donateurs. Ils attendaient cette rupture de la part des démocrates pour qu’ils regagnent un peu de dynamisme. D’après Jérémy Ghez, ces fonds rassemblent les petits donateurs, mais aussi les grands donateurs « qui vont regarder Kamala Harris avec un œil interrogateur et suivre ce que le parti démocrate peut incarner en 2024. » Il ajoute que cette dernière est la grande favorite pour prendre le flambeau de Joe Biden, car « politiquement, cela serait diablement compliqué pour les démocrates de sauter le tour de Kamala Harris ».Une annonce largement commentée dans la presseSelon le New York Times, pour Joe Biden se retirer « est une façon de sauver la face ». Le journal cite plusieurs noms comme Woodrow Wilson, Franklin Roosevelt ou encore Ronald Reagan qui se sont accrochés « à leurs positions dorées ». Même si le journal aurait espéré que Joe Biden jette l’éponge plus tôt, il a eu le courage de laisser sa place et « c’est le plus important ». Le Washington Post insiste aussi sur la responsabilité de Joe Biden. Le président « a une certaine conscience de soi qui fait trop souvent défaut dans la politique américaine. » Pour le Boston Globe même son de cloche : « Joe Biden a fait passer le pays avant son ego » et cela « conclut sa carrière politique avec un exemple historique d’altruisme ».Certains quotidiens se questionnent sur la capacité de Joe Biden à exercer et appellent à sa démission. Le New York Post, soutient de Donald Trump, est exaspéré par l’actuel président : « S’il avait le moindre respect pour la fonction qu’il occupe, pour le peuple américain, pour notre république ou pour lui-même, Joe Biden démissionnerait immédiatement de la présidence. » Le très conservateur Washington Times reprend les attaques des détracteurs du président en disant que ce dernier « s’accroche aux codes nucléaires » en refusant de démissionner. Toutefois pour le Los Angeles Times, l’argument de la démission est fallacieux « car cela ne signifie pas qu’il n’est pas en mesure de terminer son mandat ». Plutôt que de démissionner, Joe Biden « a tenu sa promesse de 2020 : être un pont vers une jeune génération de dirigeants démocrates. »La presse américaine se questionne également sur le passage de flambeau. USA Today s’interroge : « Les démocrates ont-ils oublié à quel point Kamala Harris a été extrêmement impopulaire en tant que vice-présidente ? ». Le Washington Post estime que Kamala Harris est la principale prétendante à l’investiture. Le journal invite le camp démocrate à ouvrir un vrai débat pour choisir son ou sa candidate, même si Kamala Harris part « grande favorite ». Enfin, New York Times titre « Kamala Harris ou l’échec ». Selon le journal, c’est la seule option pour remplacer Joe Biden car « la convention nationale démocrate n’est pas le moment de contester sa capacité à prendre la relève. Le moment pour le faire, c’était en 2020. »Haïti, le gang « 400 Mawozo » a mit le feu à un commissariat de GanthierD’après Le Nouvelliste, l’attaque a été lancée dimanche matin (21 juillet 2024). La Police nationale d’Haïti affronte cette organisation depuis jeudi 18 uillet 2024 à la Croix-des-Bouquets situé au sud-est de Port-au-Prince. Une partie de la population s’est enfuie vers Fonds-Parisien jusqu’en fin d’après-midi (21 juillet 2024). Un bilan partiel fait état d’un mort. Cette attaque intervient alors que se déroulent aujourd’hui (22 juillet 2024) les examens de 9e année fondamentale, un examen que doivent passer les écoliers haïtiens. Ces derniers ont donc dû passer les épreuves à Fonds-Parisien. Le Nouvelliste raconte également que l’exécutif a publié un décret qui établit l’état d’urgence dans 14 communes d’Haïti, mais que Ganthier ne fait pas partie de la liste.Le chef des opérations spéciales de la police de Mexico tuéQuand les secours sont arrivés dans ce quartier périphérique de la capitale mexicaine, c’était trop tard, raconte El Sol de Mexico, Milton Figueroa était déjà mort. Il a reçu une rafale de balles alors qu’il faisait des courses avec sa famille dans son quartier, précise le journal. Une vidéo de son assassinat circule sur les réseaux sociaux, filmée par une caméra de vidéosurveillance. On distingue un homme s’approcher, sortir un fusil de sa veste et tirer presque à bout portant dans le dos du policier avant de s’enfuir en courant. La victime de 40 ans était en charge des missions de renseignement contre le crime organisé. Le chef de la sécurité citoyenne a assuré qu’il travaillerait en collaboration avec la police de Mexico pour retrouver les responsables de cette « attaque lâche », selon La Jornada.Le Journal de la 1èreLa Chambre de commerce et d’industrie des îles de Guadeloupe a présenté vendredi dernier son « service d’aide aux entreprises en difficulté ».

    LIRE PLUS
  • Insécurité : Garry Conille annonce des mesures urgentes pour reprendre le contrôle des quartiers sous l’emprise des gangs

    Insécurité : Garry Conille annonce des mesures urgentes pour reprendre le contrôle des quartiers sous l’emprise des gangs0

    Le Premier ministre Garry Conille a annoncé ce mercredi soir que son gouvernement, de concert avec le Conseil présidentiel de Transition, s’apprête à adopter des mesures urgentes pour reprendre le contrôle des quartiers tombés aux mains des gangs. Il invite une fois de plus les bandits armés à déposer les armes et reconnaître l’autorité de l’Etat.

    LIRE PLUS

LES DERNIERS ARTICLES