17 octobre: des voix s’élèvent contre le séisme politique annoncé par les Petrodéchoukeurs

17 octobre: des voix s’élèvent contre le séisme politique annoncé par les Petrodéchoukeurs

Au sein de la société civile comme au niveau de la classe politique, et même dans le secteur des affaires, de plus en plus de voix se prononcent contre le déchouchage annoncé par Fanmi Lavalas et ses partisans en date du 17 octobre, jour de la commémoration du 212ème anniversaire de l’assassinat de l’empereur Jean-Jacques Dessalines.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Alors que le pays traverse des moments difficiles avec une décote accélérée de la monnaie locale, des séquelles laissées par le tremblement de terre du samedi 6 octobre entre autres, les opposants affichés du Pouvoir veulent à tout prix provoquer un séisme politique en Haïti le 17 octobre, en prenant pour prétexte l’utilisation des fonds PetroCaribe pour lesquels ils demandent des comptes.

Tous les alibis sont bons pour les Lavalasiens et acolytes qui ne sont que de véritables protagonistes du chaos, opposants à tout ce qui anime la Démocratie, notamment le respect du mandat présidentiel.

Incapables de conquérir le pouvoir par la voie des urnes, les fossoyeurs de la Démocratie préfèrent la loi du béton aux principes sociaux fondamentaux que sont le dialogue, l’alternance politique, la protection du bien commun.

Ces bandits-pyromanes ne veulent qu’une chose pour faire passer leurs revendications : mettre le pays à feu et à sang.

Heureusement pour eux et malheureusement pour le pays, des jeunes qui se laissent manipulés leur ont offert un créneau, le mouvement Petrocaribechallenge, qui leur permet de cheminer vers la réalisation de leur désir : le chambardement.

Le 17 octobre, les agents de la PNH seront jetés face à leurs responsabilités.

En aucune façon, ils ne peuvent se permettre d’être passifs, inexistants comme ce fut le cas les 6 et 7 juillet dernier.

Des citoyens au plus bas de l’échelle sociale jusqu’au sommet comptent sur la présence signifiante et significative de la police nationale d’Haïti qui, en cette date, doit mettre à profit sa devise: protéger et servir.

Toute manifestation sans violence est souhaitable et acceptable tant qu’elle permette à la Démocratie de se renforcer.

La violence sous toutes ses formes est une arme de destruction massive de la Démocratie.

Elle ne peut être tolérée ! Les Petrodéchoukeurs doivent changer de stratégie. Haïti ne peut subir aucun tremblement de terre qu’il soit de l’ordre naturel ou politique.

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  • Yolanda
    13 octobre 2018, 22:39

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