Black-out et insécurité : L’OPC presse l’État d’agir

Black-out et insécurité : L’OPC presse l’État d’agir

Le black-out qui s’idnstalle dans le pays est couplé à la montée de l’insécurité. Face à cette situation le protecteur du citoyen, Renan Hedouville, invite l’État haïtien à jouer son rôle de régulateur afin de prendre le contrôle de la situation.

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« Le black-out favorise la remontée du phénomène de banditisme », a noté le protecteur du citoyen dans une note datée du 27 juillet. Renan Hédouville qui souligne que les cas de viols, de vols à mains armées et de braquages seraient à la hausse surtout le soir. « A titre d’exemple, des actes de vols de nuit perpétrés à l’intérieur de certains hôpitaux sur plusieurs personnes (patients, parents de patients) ont été rapportés et confirmés”, a-t-il souligné.

« Des attaques sur des malades et des parents de malades à l’intérieur des centres hospitaliers sont inacceptables et la responsabilité de ces actes inhumains et cruels incombe à l’État”, a poursuivi le protecteur du citoyen.

Le pays est plongé depuis plusieurs semaines dans un rationnement drastique du courant électrique. La zone métropolitaine est sévèrement affectée. La situation devient très complexe suite au déclenchement des mouvements revendicatifs du Syndicat des employés de l’Electricité d’Haïti (ED’H) pour contester la nomination de Monsieur Michel Présumé comme nouveau Directeur Général de l’Institution.

L’OPC exprime ses plus vives préoccupations face aux conséquences néfastes de cette situation sur les petites et moyennes entreprises, sur le secteur de la communication (radios, télévisions, médias en ligne) et surtout sur les centres hospitaliers dont les conditions de fonctionnement deviennent très difficiles depuis l’apparition de la Covid-19.

Tout en reconnaissant le droit à la contestation comme un droit humain, l’OPC invite le syndicat des employés de l’ED’H à éviter dans leurs mouvements revendicatifs toutes infiltrations aux fins de barrer la route à toutes formes de violences ou de pratiques qui viseraient à saboter les matériels et les réseaux de l’Electricité d’Haïti qui « malgré toutes les circonstances demeure une entité de l’Etat fournissant un service public ».

En outre, l’OPC demande à la direction générale de l’ED’H à travers sa direction commerciale « d’éviter de charger injustement ses abonnés pour service non fourni comme il est de pratique en Haïti ».

Enfin, l’OPC recommande aux autorités du pouvoir central à faire preuve d’esprit d’ouverture et de dépassement de soi en vue de trouver dans la sérénité, une solution rapide au problème que traverse l’ED’H dans l’intérêt de la population et l’institution.

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