Les cinq policiers révoqués ne sont pas réintégrés, leurs dossiers sont en réévaluation

Les cinq policiers révoqués ne sont pas réintégrés, leurs dossiers sont en réévaluation

Les cinq policiers membres du syndicat de la police nationale qui ont été révoqués n’ont pas encore eté réintégré au sein de l’institution policière, selon ce qu’a fait savoir le porte-parole de la PNH, Michel-Ange Louis-jeune.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Le dossier de ces policiers est en cours de réévaluation au niveau du haut commandement de la PNH, a confié le porte-parole de la PNH, le commissaire Michel-Ange Louis-Jeune.
 
Le chef du conseil de la police nationale a pris un arrêté autorisant les policiers à se syndiquer suite à plusieurs journées de manifestations émaillées de violences. Le syndicat n’est pas encore implémenté. Le gouvernement publiera un décret fixant les règles du fonctionnement du syndicat des policiers, a informé monsieur Louis-jeune qui n’a pas révélé la date précise à laquelle cette autorisation formelle sera rendue publique.
 
Par ailleurs, M. Louis-Jeune a annoncé que des décisions ont été prises par le gouvernement pour augmenter de 5000 gourdes les frais de service accordés aux policiers. Le chèque a déjà été transmis à la Banque nationale de crédit (BNC)pour être disponible sur les cartes de débit, a confié le commissaire Louis-jeune.

2 commentaires

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2 Commentaires

  • BÉNÊCHE
    13 mars 2020, 19:43

    PEUPLE HAÏTIEN,

    NOUS DISONS NOUS TOUS EN UN SEUL-MOT ET AU NOM DE LA PATRIE COMMUNE-HAITI, ET EN NOTRE NOM COMME PEUPLE VOTANT,

    NOUS UNISSONS NOS VOIX AVEC VOUS, POUR RE-DIRE EN UN SEUL MOT ENSEMBLES,

    PAS DE RÉINTÉGRATIONS EN FAVEUR D’AUCUN DE SES CINQ POLICIERS SANS-SCRUPULES AU SEIN DE CORPS DE LA PNH DE NOTRE PAYS, LA RÉPUBLIQUE D’HAÏTI.

    OSCAR MULLER Ncb

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  • Antoine Langomier
    14 mars 2020, 04:04

    En politique, avant d’avancer à vive allure, il est souvent bon de mesurer sa Force. Depuis 34 ans, l’ÉTAT est en Decrescendo. On a souvent dit, le royaume des cieux est forcé, ce sont les bandits qui s’en emparent. Il y a des exemples dans l’histoire récente du pays. Le 13 février 2006, des "analfabèt pa bèt" avaient imposé leur "poulain" Préval. Ils s’étaient trompés. Sans s’en rendre compte, ils travaillaient pour le poulain du "groupe de Bourdon."
    Le 7 décembre 2010, la même situation s’est reproduite, cette fois-çi, au profit du candidat Martelly. Les "analfabèt pa bèt" avaient incendié les Cayes au profit de Martelly. Ce dernier allait renforcer le pouvoir du "groupe de Bourdon," tout en fermant ses yeux sur le contrat Blackout de 12 millions de dollars US par mois. Pa gen Eskiz!
    En 2019, les Petro Challengers, Me André Michel et ses plaignants ont mis à rude épreuve l’exécutif… et la CSCCA. Et le "pays lock" avait fait le reste du boulot. La CSCCA a été obligée de faire sortir le Rapport sur les présumés Petrodilapidateurs. Pour le moment, le juge Ramoncite Accimé ne fait que jouer avec ses présumés petrovoleurs. Dans un certain sens, le "pays lock" a été d’une grande utilité. Il a forcé Jovenel Moise à mettre fin dans le contrat Blackout de 12 millions de dollars américains par mois. Ce n’est pas une vaste plaisanterie, "ti Rès la se pou Pèp la."
    En 2019, le Haut Commandement de la PNH refusait d’apporter certaines améliorations dans les conditions de travail des policiers. Ce qui provoquait la création du SPNH. En 2020, suite à la convocation de la policière Yanick Joseph, deblozay pete. Malgré des manifestions sporadiques des policiers, le Haut Commandement de la PNH n’avait rien compris. La révocation des cinq allaient créer le durcissement des "syndiqués." Dans la foulée, Fantom 509 a vu le jour, le bras armé du SPNH.
    L’augmentation de 5000 gourdes pour les frais de service est à l’actif du SPNH et son bras armé Fantom 509. En tout cas, Jovenel Moise a besoin de savoir, il n’est pas en terrain conquis. Il reste encore des étapes à franchir… Attendons voir.

    L’Observatoire

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