PetroCaribe : Ocnam-Clamé Daméus dépouillé de toute autorité

PetroCaribe : Ocnam-Clamé Daméus dépouillé de toute autorité

L’étau se resserre de plus en plus autour du commissaire du Gouvernement Près le tribunal de première instance de Port-au-Prince. La reprise des travaux au Barreau, par ricochet le fonctionnement du Palais de justice, sont conditionnés au départ sans délai d’Ocnam-Clamé Daméus.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Les avocats ne désarment pas : Ocnam doit partir ! Pourtant, effrontément, le commissaire du Gouvernement continue multiplier invitations et mandats dans le cadre de la prétendue enquête ouverte par le Parquet sur l’utilisation des fonds PetroCaribe.
Le 31 octobre dernier, Me Ocnam-Clamé Daméus a lancé deux invitations respectivement à l’ancien Premier ministre, Laurent Lamothe, qui doit se présenter en son Parquet le 9 novembre, et à l’ex-chef du Gouvernement, Jean-Max Bellerive, qui est attendu le 13 novembre.
Les deux anciens hauts dignitaires de l’État qui ne sont passibles que devant la haute courte de justice, selon la Constitution, sont attendus sur la même affaire, PetroCaribe.
De plus, dans ses élucubrations, le commissaire du Gouvernement a demandé au directeur central de la Police judiciaire, Maitre Joani Canéus, de passer des instructions nécessaires auprès du commissaire responsable du Bureau des affaires financiers et économiques de faire rechercher et amener en état au Parquet les nommés : Michaël Lecorps, Eustache Saint-Lot et Patrick Noramé, pour concussion, passation illégale des marchés publics, enrichissement illicite, abus de fonction, de tournement de fonds publics et associations de malfaiteurs…
Me Clamé-Ocnam Daméus s’est fait une fois de plus taper sur les doigts par des hommes de loi pour faute élémentaire : le système législatif haïtien n’admet pas l’émission de mandat collectif.
Pour ce qui a trait à sa demande touchant les anciens directeurs du BMPAD, s’il y était habilité, le commissaire du Gouvernement devrait adresser trois correspondances spécifiques au responsable de la DCPJ. Donc, des mandats individuels.
Par ailleurs, pour la énième fois, les avocats de l’ancien Premier ministre, Laurent Lamothe, ont clairement laissé entendre que leur client n’entend pas se présenter au Parquet pour des raisons diverses, notamment le manque d’autorité du Parquetier dont la tête est réclamée par les avocats du Barreau.

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