Le Premier ministre Jack Guy Lafontant est toujours dans le collimateur des députés de l’Opposition.
Un groupe de seize députés, membres de l’opposition ont acheminé une correspondance au Président de la Chambre des députés ,Gary Bodeau, pour lui informer de leur décision d’interpeller le Chef du Gouvernement.
Dans cette lettre adressée au député de Delmas, les seize députés signataires de la lettre Jean Robert Bossé, Joseph Manès Louis, Déus Déronneth, Bertrand Sinal, Garnier Vikerson, Reynald Exantus, Jean Marcel Lumerant, Roger Millien, Claude L. Guillaume, Appolon Enal, Abel Descollines, Alcide Audné, Julien P. Féquière, Baudelaire Noelsaint, Jean Gabriel Lyonel, Smith Romial, ont avancé cinq raisons qui les ont motivés à interpeller le Premier ministre, Jack Guy Lafontant.
Il s’agit des graves violations de la Constitution, des graves violations de la loi de finances 2017-2018, des cas flagrants de corruptions reprochés au Gouvernement, du non-respect de sa déclaration de politique générale, de la mauvaise gouvernance généralisée.
Depuis un certain temps, des parlementaires reproche au Premier ministre Jack Guy Lafontant son absence de dynamisme.
Moins de vingt-quatre heures après le remaniement ministériel, le Premier Ministre, Jack Guy Lafontant, etait déjà dans le viseur des parlementaires. Le 24 avril dernier, ce groupe de seize (16) députés avait adressé une sommation au Chef du Gouvernement.
Dans un délai ne dépassant pas vingt-quatre heures, ces élus avaient demandé a Jack Guy Lafontant de prouver que la nomination des 5 nouveaux Ministres s’est effectuée dans le respect des articles 52.1 et 172.1 de la constitution du 29 mars 1987 amendée.
Ils avaient demandé au Gouvernement de soumettre les documents suivants : certificats de déclaration définitive d’impôts des nouveaux Ministres pour les cinq (5) dernières années; Actes de naissance de ces Ministres ;Certificats notariés établissant qu’ils possèdent des biens immobiliers en Haïti; Certificats émanant du service de l’immigration prouvant que lesdits Ministres ne détiennent aucune autre nationalité au moment de leur nomination; Casiers judiciaires établissant qu’ils n’ont jamais été condamnés à une peine afflictive et infamante; Documents établissant qu’ils ont reçu décharge de leur gestion s’ils ont été comptables des deniers publics ; Curriculum Vitae desdits Ministres; Certificats du Conseil électoral provisoire (CEP), attestant qu’ils ont voté aux dernières élections sans contrainte.