En Israël, la tragédie de la famille Bibas assombrit la libération de six nouveaux otages

En Israël, la tragédie de la famille Bibas assombrit la libération de six nouveaux otages

L’arrivée des otages Eliya Cohen et Omer Shem Tov, remis par la Croix-Rouge aux autorités israéliennes, à l’hôpital de Petah Tikva, samedi 22 février 2025. ARIEL SCHALIT / AP Cruelle succession d’images. Les familles de six otages israéliens ont accueilli avec des larmes de joie, samedi 22 février, le retour de leurs proches détenus depuis seize mois dans la

L’arrivée des otages Eliya Cohen et Omer Shem Tov, remis par la Croix-Rouge aux autorités israéliennes, à l’hôpital de Petah Tikva, samedi 22 février 2025.

Cruelle succession d’images. Les familles de six otages israéliens ont accueilli avec des larmes de joie, samedi 22 février, le retour de leurs proches détenus depuis seize mois dans la bande de Gaza et libérés par le Hamas, tandis que la famille Bibas pleure la fin de tous ses espoirs. Plus tôt dans la matinée, celle-ci avait confirmé la mort de Shiri Bibas, identifiée par les légistes de Tel-Aviv après la restitution de sa dépouille par le mouvement islamiste, au terme d’un scénario cauchemardesque.

Jeudi, seuls les corps des deux jeunes enfants Bibas, Ariel et Kfir, âgés de 4 ans et 8 mois et demi lors de leur enlèvement, le 7 octobre 2023, par des commandos armés dans le kibboutz de Nir Oz, tout près de l’enclave palestinienne, avaient été restitués lors du premier retour d’otages décédés. Les analyses effectuées à l’intérieur d’un troisième cercueil, censé contenir les restes de leur mère, Shiri, avaient révélé qu’il ne s’agissait pas d’elle, mais d’une « femme inconnue » de Gaza. « Une erreur », selon le Hamas, qui a renvoyé, vendredi soir, un autre cercueil.

Selon l’armée israélienne, qui a indiqué avoir transmis ces informations aux services américains de renseignement, la mère et les deux enfants Bibas auraient été tués par leurs ravisseurs « à mains nues » et ne seraient pas morts des suites de bombardements israéliens sur Gaza, comme l’avaient affirmé, dès novembre 2023, les Brigades des moudjahidin, qui les détenaient.

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