Chaque jour, l’insécurité franchit un nouveau cap, les gangs font la loi, et la police se contente d’agir en pompier. La nuit du 12 au 13 mars, c’est Radio Télévision Caraïbes (RTVC) qui a payé le prix, son ancien local a été incendié par des bandits. Un acte qui révolte, d’autant plus que le bâtiment se trouve à quelques mètres du Palais National. Pourtant, pas une intervention efficace des forces de l’ordre.
Dans les quartiers comme Carrefour-Feuilles, Nazon, Christ-Roi et Delmas 30, la situation devient insoutenable. Des familles fuient, laissant tout derrière elles, cherchant refuge où elles peuvent, souvent dans des conditions précaires.
Et pendant ce temps, silence radio du côté du Coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Alphonse Jean. Il y a huit jours à peine, il promettait de reprendre le contrôle.
Quant au chef de la police, Rameau Normil, il semble dépassé. Les gangs occupent la majeure partie de la région métropolitaine et étendent leur influence chaque jour un peu plus. Pendant que l’État tâtonne, la population, elle, sombre dans le désespoir. Jusqu’à quand ?
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