Une Américaine retrouvée morte dans un centre pour migrants en République dominicaine”

Une Américaine retrouvée morte dans un centre pour migrants en République dominicaine”

Une citoyenne américaine a été retrouvée morte dans une cellule d’un centre de rétention pour migrants à Haina, en République dominicaine, selon une déclaration officielle publiée par la Direction générale de la migration (DGM).

D’après les autorités dominicaines, la femme, dont l’identité n’a pas encore été rendue publique, avait été arrêtée en avril dernier parce qu’elle ne portait sur elle aucun document d’identité. Placée en détention dans l’attente d’une procédure d’expulsion, elle aurait été retrouvée sans vie dans sa cellule il y a quelques jours.

« Aucun signe apparent de violence n’a été observé sur le corps », a précisé la DGM, qui assure avoir informé l’ambassade des États-Unis en République dominicaine peu après la découverte du corps. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes du décès.

Réaction diplomatique et préoccupations des défenseurs des droits humains

Jusqu’à présent, l’ambassade américaine à Saint-Domingue ne s’est pas encore exprimée publiquement sur l’affaire. Cependant, plusieurs organisations de défense des droits humains, tant aux États-Unis qu’en République dominicaine, réclament une autopsie indépendante et transparente.

« Il est inacceptable qu’une femme, quelle que soit sa nationalité, meure dans un centre de rétention sans explication claire. Nous demandons une enquête rigoureuse et internationale », a déclaré un porte-parole de l’ONG dominicaine Centro Bonó.

Un climat tendu autour des questions migratoires

Cet incident survient dans un contexte de tension croissante autour des politiques migratoires dominicaines, particulièrement à l’égard des ressortissants haïtiens et, plus récemment, de certains Américains d’origine haïtienne. Des cas de détentions arbitraires et de mauvais traitements dans les centres de rétention ont été régulièrement dénoncés par des ONG et des journalistes.

En 2023 et 2024, plusieurs rapports internationaux avaient déjà alerté sur les conditions de détention dans les centres gérés par la DGM, soulignant des problèmes d’accès aux soins, de surpopulation et d’abus de pouvoir.

Haiti24 continuera à suivre cette affaire de près et à informer ses lecteurs des développements à venir.

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