Il les presse d’agir en dressant un tableau sombre de la situation du pays.

Le président de la République et le Premier ministre nommé, Jean Michel Lapin, doivent agir pour doter le pays d’un gouvernement qui devra adresser les différents problèmes qui le rongent.

Pour étayer ses dires, Garry Bodeau s’appuie sur l’insécurité grandissante qui défraie chaque jour la chronique dans le pays.

“Récemment, des gangs armés ont attaqué l’ambassadeur Chili accrédité avec des armes de guerre”, rappelle-t-il.

La situation est d’autant plus critique dans le pays que certaine personne peine à trouver une goutte de sang pour sauver leur vie ou celle d’un proche”, a-t-il enchaîné.

L’élu de Delmas dénonce le dialogue sans fin entamé entre Jovenel Moïse et huit organisations politiques sur la formation du gouvernement. “Ce ne sont pas des gens qui manquent dans le pays. Il y a des personnes qui étudient dans le pays dans des universités publiques et privées. Le pays a 12 millions d’habitants”, ironise Garry Bodeau

Si l’Exécutif ne prend pas des mesures pour former un gouvernement Garry Bodeau annonce un “start over”. Il prévoit de “rebattre les cartes”.

Par ces propos, Garry Bodeau met en garde l’Exécutif dans un langage codé qu’il n’entend pas décortiquer.

Entre temps, le président de la commission chargée d’analyser les pièces du Premier ministre nommé, Onondieu Louis, a annoncé que les formalités ne sont pas encore remplies pour accueillir le PM Lapin au Sénat de la république.

Le Premier ministre nommé, Jean Michel Lapin, n’a pas encore acheminé ni la liste des personnes faisant partie de son cabinet ni l’énoncé de sa politique générale au Sénat de la république où il devra se présenter dans 2 jours soit le 9 mai prochain.