Ces partis politiques font partie de 8 formations politiques qui ont rencontré le président de la République pour trouver un accord afin de diriger le pays. N’ayant pas pu trouver de consensus autour de ce dossier, les représentants du G8 avaient décidé de ne pas faire partie du gouvernement Lapin. Car, selon eux, le chef de l’État devrait trouver un accord politique traitant les maux qui rongent le pays avant de nommer un Premier ministre.

Se présentant comme des fervents défenseurs de la cause haïtienne, les politiciens de ce regroupement ont faufilé dans le cabinet ministériel de Lapin.

L’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) a obtenu trois postes au sein du gouvernement : Pierre Michel Lafontant, ministre de l’Agriculture, membre de la coordination; Hervé Saintilus, Secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation, coordonnateur départemental de l’Ouest du parti ; et Lucman Delile, Secrétaire d’Etat à la Sécurité publique, coordonnateur de l’OPL dans la commune de Carrefour.

La Fusion des sociaux démocrates quant à elle s’ est fait représenter Marie Ghiselaine Monpremier, Vice-présidente du parti qui courtise le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes.

La plateforme Vérité détient le règne du ministère de l’Environnement au sein du gouvernement.

Le parti politique Tèt ansanm occupe le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales. Il est représenté par Audin Bernadel.

Jonas Coffy, de l’organisation politique Ayisyen pou Ayiti est nommé ministre du Commerce et de l’Industrie.

Notons que certains dirigeants de partis politiques ont menacé de prendre des sanctions administratives contre leurs membres qui ont accepté de participer dans la formation de ce gouvernement.

Alors que le cabinet ministériel fait débat dans la société haïtienne, le président du Sénat de la République a annoncé que la séance de la présentation de l’énonce de la politique générale du Premier ministre nommé Jean Michel Lapin est fixé pour le dimanche 12 mai 2019 à 11 heures AM au Sénat de la République.