L’insécurité qui ravage le pays n’épargne par les forces de l’ordre. Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a fait savoir que de janvier à mai, 19 policiers ont été assassinés.
“Le droit à la vie est banalisé dans le pays”, se révolte Pierre Espérance qui, d’ailleurs, croit que l’insécurité qui sévit dans le pays est alimentée par l’État haïtien.
Les autorités ont armé des gangs dans les quartiers populaires pour terroriser la population afin de détourner son attention sur des problèmes essentiels, entre autres la misère, le chômage, soutient-il.
Le défenseur des droits humains qui croit que l’État investit beaucoup plus dans les gangs armés que dans le renforcement des institutions du pays invite la population à se mobiliser pour presser nos dirigeants à rétablir la paix en Haïti.
” Seule la population a le dernier mot. Trop de sangs coulent dans le pays “, conclut-il.
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