Les autorités dominicaines disent vouloir, à travers cette décision, sauvegarder la souveraineté économique de la région.
S’il est vrai que l’article 78 du 3ème chapitre de la charte des nations unies interdit de placer, sous protectorat, un état membre de l’organisation, la République Dominicaine a su trouver un mécanisme pour faire valoir sa décision.
« Alliance Stratégique », voilà le thème utilisé par les autorités dominicaines. Un accord sera paraphé en vue de partager les responsabilités de l’Etat.
En effet, cette soi-disant alliance consisterait à léguer à la communauté internationale la gestion et le contrôle du pouvoir économique pour une durée de quinze (15) ans.
S’agissant des autres pouvoirs de l’Etat, les autorités haïtiennes s’en chargeront.
Selon les autorités dominicaines, une telle alliance permettrait à la communauté internationale de prendre en charge la relance économique du pays via la création d’une agence de développement qui coordonnerait les activités économiques de concert avec le FMI, l’OEA, la BID et la Banque Mondiale.
Les principales fonctions de cette agence seraient: d’Établir des priorités économiques. Concevoir le programme de reconstruction. Soumettez et supervisez les travaux à exécuter dans le cadre de ce programme. Recevoir les ressources et les prêts donnés pour effectuer les décaissements conformément aux engagements pris. Superviser et exécuter l’exécution des travaux sous-traités conformément au calendrier d’exécution.
Dans la phase initiale de cette alliance, l’accent sera mis sur la création des infrastructures routières, hospitalières, des écoles techniques, les aqueducs et l’énergie considérés comme des éléments constitutifs du moteur économique d’Haïti.
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