Environ 5 mois après la démission de Jean Henry Céant, le dernier premier ministre légitime qu’a connu le pays, le garant de la bonne marche des institutions, Jovenel Moïse, a annoncé l’ouverture des démarches afin de doter le pays d’un nouveau gouvernement. Des dirigeants de partis politiques mettent en doute la capacité de celui-ci à former un gouvernement de coalition.
“Le président de la République a perdu sa capacité de convocation. Il n’a plus le contact avec les forces politiques”, a lancé Danio Syriack, porte-parole de l’OPL qui dit croire que le président ne parviendra pas à former un gouvernement de consensus.
Selon lui, l’occupant du Palais national a raté le moment qui lui était favorable pour réaliser cet exploit. Danio Syriack continue de croire que le départ de Jovenel Moïse est l’un des pas qui contribueront à mettre le pays sur les rails de développement.
“Le temps du président Moïse est révolu”, a lancé tout de go la présidente de la Fusion qui prend ses distances par rapport au gouvernement que Jovenel Moïse envisage de former.
Edmonde Supplice Beauzile dit croire que le premier citoyen de la nation n’est pas en mesure de réclamer un dialogue avec les partis politiques de l’opposition.
“Le président sait qu’il ne peut inviter aucun parti politique de l’opposition. Il sait qu’ il ne peut mener aucun dialogue”, persiste-t-elle.
La solution aux problèmes du pays passe nécéssairement par la démission de de l’avis de ces deux responsables de partis politiques de l’opposition modérée.
Notons que les dirigeants du secteur démocratique et populaire, représentant de l’aile dure de l’opposition, n’ont pas encore réagi concernant l’annonce de Jovenel Moïse de former un gouvernement.
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