En cascade, des grandes, moyennes et petites entreprises annoncent la fermeture de leurs portes, la mise en disponibilité d’une partie de leurs personnels, la réduction de salaires de leurs employés…
Bienvenue à la République des chômeurs !
Aujourd’hui, il est plus facile à un investisseur, étranger ou local, de choisir entre la peste et le choléra, plutôt que de faire des affaires en Haïti.
Si, pour paraphraser les économistes, investir est synonyme de prendre des risques, prendre des risques n’est pas une expression de la même famille que se tirer une balle dans le pied.
C’est exactement ce que nous disent des institutions comme : l’hôtel Best Western, Karibe convention center, Brasserie nationale, Henri Deschamps entre autres, en prenant des mesures fortes pour se colleter à la crise aigue, multiforme.
“Haiti is not opened for business”. La politicaillerie a fermé la porte et les fenêtres. Ici, on vole, pille, brûle les magasins, les banques, les hôtels… Gare aux investisseurs de bonne volonté !
Alors que notre économie est en berne, nous ne cessons pas de creuser, chaque jour, plus profondément notre abîme.
C’est un fait! Jovenel Moïse, dans ce costard de président de la République apparemment trop large pour ses épaules, ne gère rien.
Pourtant, il est plus qu’évident que les opposants qui ne jurent que par le départ du président de la République n’auront rien à gérer après sa démission.
Quand le vieux rêve de l’opposition s’accomplit, que va-t-elle faire pour faire revenir les investisseurs qui ont déjà déposé leurs valises sur d’autres sols vraiment “opened for business”?
Comment s’y prendra-t-elle pour en attirer d’autres ?
Voilà l’un des défis que doit relever un pays qui traîne une sale étiquette de “le plus pauvre” au milieu de tant de faux amis riches(USA, France, Canada…).
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